Jamais un sujet, comme celui de la semaine de 4 jours telle qu’elle existe actuellement pour nos enfants, n’avait fait autant l’unanimité contre lui. Chercheurs, biologistes, hommes politiques de droite et de gauche, parents, syndicats d’enseignants s’accordaient depuis des années à dire que cette exception française était le pire des modes d’organisation.
La réforme des rythmes scolaires était donc une nécessité. Elle doit être mise en pratique le plus vite possible, même avec ses imperfections, pour répondre dès aujourd’hui aux besoins des enfants. S’opposer à cette réforme aujourd’hui c’est aller à l’encontre des besoins des enfants.
Aucune loi, aucune réforme ne peut rassembler derrière elle tous les citoyens. Dès qu’une loi ou une réforme conduit à modifier des habitudes de travail ou de vie, elle est inévitablement critiquée. La réforme sur les rythmes scolaires ne peut échapper à cette règle.
Fruit de compromis, elle comporte des imperfections ou des limites. Mais face à l’urgence de la situation dans notre pays, le pire des scénarios serait pour nos enfants de voir échouer cette réforme.
Les écoliers français subissent en effet des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde. Or cette extrême concentration du temps d’enseignement, unique à la France, est inadaptée et préjudiciable aux apprentissages. Elle est source de fatigue et de difficultés scolaires. La réforme des rythmes scolaires vise à mieux répartir les heures de classe sur la semaine, à alléger la journée de classe et à programmer les enseignements à des moments où la faculté de concentration des élèves est la plus grande.
Une réforme dans l’intérêt des élèves qui correspond aux principales préconisations des scientifiques spécialistes des rythmes de l’enfant
Dans un rapport de janvier 2010, l’Académie nationale de médecine soulignait que la désynchronisation des enfants, c’est-à-dire l’altération du fonctionnement de leur horloge biologique lorsque celle-ci n’est plus en phase avec les facteurs de l’environnement, entraîne fatigue et difficultés d’apprentissage.
Les chronobiologistes ont formulé un certain nombre de préconisations, qui ont été largement partagées lors de la concertation pour la refondation de l’École.
Ils préconisaient notamment :
- de revenir à une semaine de quatre jours et demi, avec une priorité au mercredi matin scolarisé, afin de répartir le travail scolaire sur davantage de jours, de diminuer la durée de toutes les journées scolaires et d’éviter la rupture de rythme causée par un mercredi hors temps scolaire, ce type de rupture étant préjudiciable aux apprentissages des enfants ;
- penser l’école comme un lieu de vie et d’éducation, au-delà du lieu essentiel d’instruction qu’elle constitue, pour qu’elle permette à chaque enfant de révéler ses possibilités et ses aspirations grâce à des interactions complémentaires et une écoute mutuelle de l’ensemble des acteurs (enseignants, autres éducateurs, familles, collectivités locales, autres partenaires, notamment associatifs).
L’ajout d’une demi-journée de classe par semaine est donc une préconisation des scientifiques spécialistes des rythmes de l’enfant. Il s’agit de retrouver un rythme équilibré permettant à l’enfant de s’épanouir et de mieux apprendre.
La semaine de 4 jours et demi vise à assurer un plus grand respect des rythmes biologiques des enfants. Les nouveaux rythmes scolaires permettront en effet une meilleure répartition des heures de classe sur la semaine, un allègement des journées et une programmation des enseignements aux moments où la faculté de concentration des élèves est la plus importante. La semaine comportera comme aujourd’hui 24 heures d’enseignement. Il s’agit seulement de répartir ces heures différemment, ce qui permettra d’alléger les journées en moyenne de 45 minutes et d’éviter la rupture de rythme en milieu de semaine, que l’on sait préjudiciable aux apprentissages.
La réforme conduira également à un meilleur équilibre entre temps scolaire et temps périscolaire et garantira la complémentarité et la cohérence des activités proposées aux enfants tout au long de la journée. Il s’agit ici d’améliorer les conditions de réussite de tous les élèves et de renforcer leur plaisir d’apprendre et d’être à l’école. Les activités périscolaires (sports, arts, culture, etc.) permettront aux élèves de se découvrir des compétences et des centres d’intérêt nouveaux et de prendre plus de plaisir à apprendre et à être à l’école.
L’engagement de la ville
Bondy est une ville avec peu de moyens mais en avance sur son temps. Des dispositifs existent déjà dans notre ville : les ateliers pendant le temps scolaire, les activités culturelles et sportives, les sorties en fonction de l’agenda culturel de la ville etc.
Nous souhaitons continuer à avancer en ce sens, c’est pourquoi la ville a souhaité, dès 2013, renforcer les activités existantes pour offrir un parcours culturel et sportif aux enfants, et démocratiser l’accès aux activités artistiques, culturelles et sportives.
Cette réforme des rythmes scolaires s’inscrit bien évidemment dans le cadre d’une refondation globale de l’école, souhaitée par Vincent Peillon. Ce dernier a d’ores et déjà annoncé quelles pourraient être les prochaines mesures à envisager en ce sens. Nous avons tous conscience de l’urgence à faire évoluer les choses et à redonner à l’école la place et les moyens qu’elle mérite, elle qui a été si durement mise à mal depuis de trop nombreuses années. Cependant aucune réforme d’ampleur ne peut se faire d’un seul coup, sans échelonner les évolutions. C’est pourquoi Madame la Maire a pris ses responsabilités et fait le choix d’engager notre ville dans la réforme dès 2013, comme le préconise la loi, sans attendre plus longtemps pour avancer. Il nous faut prendre de l’avance et donner, dès 2013, un peu de répit à nos enfants.
Les enseignants réfractaires à la réforme sur Bondy pour 2013, qui se sont manifestés et ont été reçu par Madame la Maire, n’étaient pas majoritaires sur l’ensemble des enseignants de notre ville. De plus, sur les 999 bulletins reçus dans le cadre de la consultation organisée par la ville auprès de la communauté éducative, seuls 212 bulletins blancs ou nuls ont été comptabilisés. Étaient considérés comme blancs ou nuls les bulletins non remplis, avec plusieurs hypothèses, ou demandant le report en 2014. Là encore, cela représente maximum 20% de la communauté éducative.
L’opposition à cette réforme a donc pu s’exprimer mais n’était pas majoritaire sur la ville, la plupart des acteurs ayant compris l’urgence et l’utilité de cette dernière.
Nombreux sont ceux qui continuent, encore aujourd’hui, à préconiser un report en 2014. Nous pensons que nous ne gagnerons rien à attendre une année de plus. Cette réforme, et celles qui suivront, ne seront pas faciles, et demanderont des efforts, de l’altruisme, une vision sur le long terme, c’est pourquoi nous souhaitons que cette réforme soit mise en place dès la rentrée 2013 à Bondy comme dans beaucoup d’autres villes : Arras, Brest, Rouen, Rennes, Evry, Angers, Nantes, Belfort, Tour, Dijon, La Rochelle, Poitiers, Saint-Etienne, Clermont-Ferrand, Annecy, Limoges, Angoulême, Toulouse, Issy-les-Moulineaux, Villeurbanne, Aubervilliers…
Nous avons confiance en nos capacités, celles de nos collaborateurs de la Mairie, celles des enseignants, des animateurs, celles des parents, pour travailler au mieux dans l’intérêt de nos enfants. En ce sens, des comités de pilotage sur les rythmes scolaires ont été mis en place, dans chacune des écoles, pour permettre une construction collective et adaptée de ce nouveau projet éducatif pour la rentrée 2013.
Bilan de la concertation dans notre ville
A Bondy, dans les délais qui nous ont été impartis, nous avons souhaité mener une large concertation avec l’ensemble de la communauté éducative afin d’aboutir à un projet co-construit avec tous les acteurs. Les services de la mairie ont travaillé entre décembre 2012 et février 2013 sur des hypothèses, les avantages et inconvénients ou encore les incidences humaines, matérielles et budgétaires de la réforme. Dès la parution du décret relatif à l’organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires, publié au Journal Officiel le 26 janvier dernier, la concertation a pu s’organiser.
Nous sommes une des rares communes du département à avoir réellement joué le jeu d’une très large concertation et à avoir respecté le choix des urnes. A notre connaissance, aucune commune du 93, mis à part Pantin, parmi celles qui ont décidé du report en 2014, n’a organisé de consultation directe.
Entre le 10 et le 28 février 2013, l’ensemble des acteurs concernés ont été rencontrés : inspecteur de l’éducation nationale, directeur académique, directeurs d’école, directeurs des centres de loisirs, représentants des parents d’élèves (FCPE + Parents indépendants), enseignants et syndicats enseignants (SNUIPP + UNSA + délégation d’enseignants ), animateurs, ATSEMS, gardiens, personnels des écoles élémentaires et de restauration, associations…
En parallèle, deux types de courriers ont été envoyés :
- Un premier courrier, à destination des parents et enseignants, leur présentant la réforme et les invitant à remplir un questionnaire pour choisir l’hypothèse qu’ils souhaitent voir appliquée sur notre ville à la rentrée prochaine.
- Un second courrier, à destination des parents, leur rappelant les enjeux et leur présentant une plaquette avec des éléments de réponse aux questions qu’ils se posent.
Dans le prolongement du travail réalisé en interne par nos services et de la concertation que nous avons mené, les parents d’élèves et enseignants se sont prononcés sur l’hypothèse qu’ils souhaitent voir appliquer sur notre ville dès la rentrée. Les urnes présentes sur chaque école ont été récupérées les lundi 25 et mardi 26 mars. Le questionnaire en ligne sur le site internet de la ville est resté disponible jusqu’au mercredi 27 mars à 17h.
Une réunion publique pour le dépouillement et l’annonce officielle de l’hypothèse a été organisée le vendredi 29 mars et l’hypothèse qui est ressortie est la 2, avec une fin des cours à 15h45, et la demi-journée choisie est le mercredi.
– Total bulletins : 999.
– Total blancs ou nuls : 212 (étaient considérés comme blancs ou nuls les bulletins non remplis, avec plusieurs hypothèses choisies, ou les bulletins demandant le report en 2014).
– Total bulletins exprimés : 787
– Hypothèse 1 : 77.
– Hypothèse 2 : 368
– Hypothèse 3 : 130
– Hypothèse 4 : 214.
– Total pour le mercredi : 703.
– Total pour le samedi : 67.
La journée type pour les enfants
Suite à cette large concertation, la municipalité a effectué un choix d’aménagement, dans le respect du choix de la communauté éducative, en cohérence avec des activités de qualité.
En effet, la ville appliquera l’hypothèse 2 : fin des heures d’enseignement à 15h45, et demi-journée supplémentaire d’enseignement le mercredi matin.
Cependant, afin de pouvoir offrir un temps plus conséquent aux enfants pour les activités périscolaires et de permettre une organisation réussie de ces dernières, notre ville à fait le choix de moduler les horaires des activités périscolaires de 15h45 à 16h45. L’avantage de cet aménagement sera de déployer plus facilement les activités périscolaires et le personnel d’encadrement nécessaire.
- 7h45 – 8h20 : Garderie (payante, pour les enfants inscrits)
- 8h30 – 11h30 : Enseignement
- 11h30 – 13h30 : Pause méridienne
- 13h30 – 15h45 : Enseignement
- 15h45 – 16h45 : Activités périscolaires (gratuites, non obligatoires, sur inscription des familles)
- 16h45 – 18h/18h30 : Etude / garderie (payante, pour les enfants inscrits)
La mise en place de comités de suivis dans chaque école
Afin de construire de manière collective un projet cohérent pour la rentrée 2013, notre ville a souhaité proposer à la communauté éducative de participer à l’organisation de la rentrée dans nos écoles, à travers la mise en place de comités de pilotage dans chacune d’entre elle. Toutes les parties prenantes au projet périscolaire de l’école étaient invitées à participer à ces comités, qui se sont réunis trois fois entre le 27 mai et le 1er juillet, après une plénière de lancement le 15 mai.
Malgré les difficultés et les nombreuses questions, surtout lors des premiers comités, la plupart des équipes ont réussies à mettre en place un projet d’organisation cohérent et pertinent pour la rentrée. Toutes les équipes ne sont pas encore finalisées et les activités pas toutes définies sur les écoles, mais les services de la mairie continuent à travailler quotidiennement au recrutement, à la répartition et à l’organisation des plannings pour la rentrée.
Comment va s’organiser la rentrée ? Quelles activités seront proposées aux enfants ?
Les activités périscolaires proposées aux enfants sur les temps libérés dans la journée grâce à la réforme devront dans tous les cas s’inscrire dans un projet pédagogique global et cohérent, permettant à tous nos enfants de bénéficier d’un parcours riche et logique sur l’ensemble de leur scolarité, en cohérence avec les parcours que nous proposons déjà actuellement. A l’heure actuelle, le projet est le suivant :
- Proposer toutes les semaines à chaque enfant 3 activités dites généralistes (encadrées par des animateurs ou enseignants) et 1 activité dite spécifique (encadrée par un animateur spécialiste et diplômé dans sa spécialité). Les ateliers généralistes ne seront pas pour autant de moins bonne qualité, ils seront construits et encadrés par des personnes compétentes, mais nous souhaitons apporter un plus à nos enfants à travers les ateliers spécifiques, en leur permettant de découvrir des activités culturelles, sportives ou scientifiques particulières.
- Dans le cadre des activités généralistes les enfants pourront participer notamment à des ateliers échecs, lecture de conte, jardinage, jonglage, jeux du cirque, jeux de société, jeux stratégiques, informatique, écriture d’un journal, cuisine, jeux de construction, activités manuelles etc.
- Dans le cadre des activités spécialisées, qui se dérouleront sur un cycle complet allant de 7 semaines à un trimestre, les enfants pourront découvrir :
=> des activités culturelles : Arts plastiques, guitare, percussions, chant choral, musique, bande dessinée, danse et expression corporelle, arts visuels, contes, éducation à l’image etc. avec le concours d’un certain nombre associations, d’intervenants, de professeurs de musique ou de danse…
=> des activités scientifiques et autour de la citoyenneté, avec la participation de Planète Sciences et des Petits Débrouillards ;
=> des activités sportives : Arts martiaux, foot, judo, escrime, piscine, basket, tennis, boxe, handball, tennis de table etc. avec le concours de l’Association Sportives de Bondy (ASB) et du CKF.
L’idée serait donc que chaque classe d’âge bénéficie à minima sur un trimestre complet d’une activité spécifique. Sur les autres temps ou le reste de l’année, des activités plus généralistes, mais tout aussi attractives et appréciables pour les enfants, seront mises en place., diplômés des Beaux-arts, danseurs du Centre National de la Danse de Pantin etc.)
L’implication des enseignants
Les enseignants de la ville de Bondy ont toujours été très investis sur les temps périscolaires. Actuellement en cumulé plus des trois quart d’entre eux participent déjà à l’encadrement des temps de garderie du matin, de la pause méridienne ou de l’étude ou de la garderie du soir.
C’est donc assez logiquement que nous les avons associés et invités à participer à l’encadrement des TAP, sur lesquels ils seront pour nous un gage de qualité.
Actuellement nous avons recensé 70 enseignants souhaitant s’engager sur ce projet avec nous à la rentrée. L’investissement des équipes enseignantes varie d’une école à l’autre, et nous nous chargeons de compléter les équipes par des animateurs généralistes ou spécialisés embauchés par la ville.
Les recrutements
Notre ville a fait le choix de proposer à nos enfants 3 ateliers « généralistes » et 1 atelier « spécifique » par semaine. Cela implique pour nous de recruter à la fois des animateurs généralistes (enseignants ou animateurs niveau BAFA) et des intervenants spécialisés (dont la plus-value résidera principalement dans le diplôme).
En nous fondant sur une hypothèse de fréquentation des enfants à 90% sur l’heure de 15h45 à 16h45, nous avons calculés les besoins suivants (mis à jour au 1er juillet 2013) :
Besoin total en animateurs sur la ville | 335 |
Nombre de postes couverts actuellement | 245 |
Dont animateurs spécifiques | 50,8 |
Dont animateurs généralistes | 124 |
Dont enseignants généralistes | 70 |
Besoin restant à couvrir | 90 |
Afin de répondre de manière rapide et efficace à ce besoin dans la perspective de la rentrée de septembre, nous avons décidé d’organiser un grand forum de l’animation, le jeudi 4 juillet prochain de 16 à 20h à l’Hôtel de ville.
Le tissu associatif bondynois a été sollicité largement, et tous les bénévoles et membres des associations de notre ville susceptibles d’être intéressés par ce forum sont invités à y participer, de même que les membres de l’université populaire etc.
La mission locale, le pôle emploi et le point info jeune sont également associés.
Lors de ce forum, la direction des ressources humaines pourra rencontrer en direct les candidats potentiels, et évoquer avec eux les conditions de recrutement.
Rémunérations
Afin de dissiper certains doutes, nous rappelons qu’en ce qui concerne la rémunération, il a été acté ce qui suit :
- Les intervenants spécialistes sont payés 23 euros bruts de l’heure (tarif voté en CM du 27 juin) et seront rémunérés 1H30, incluant transport et préparation, pour 1H réelle devant les enfants (soit environ 30 euros nets).
- Les enseignants seront rémunérés 23 euros bruts de l’heure (soit environ 20 euros nets) : ce tarif n’est pas fixé par la mairie, mais bien par des textes nationaux sur lesquels nous devons nous aligner.
- Les animateurs seront rémunérés sur le TAP de la même façon que sur la cantine, soit 17,72 euros bruts de l’heure (soit environ 13 euros nets). La ville a fait le choix de niveler vers le haut la rémunération des animateurs, consciente de leur implication et de certaines problématiques propres à leur situation.
La formation des encadrants
Afin d’assurer la qualité et la diversité des animations auprès des enfants et de favoriser la montée en compétences de nos personnels, la ville a organisé des sessions de formation à l’attention de l’ensemble des personnels encadrant les temps d’activités périscolaires (TAP) les 18 juin et 2 juillet de 19h à 22h.
Nous leur avons proposé durant ces deux soirées un temps d’apport et de réflexion théorique sur des thématiques concernant l’enfant, ses rythmes, l’enfant et la culture, la loi sur la refondation de l’école etc. Nous avons sur ce point fait intervenir la ligue de l’enseignement et la fédération des œuvres laïques du 93.
Ce temps fut suivi d’un moment de pause autour d’un verre et d’une collation, moment que nous souhaitons convivial, d’échanges et de partage autour du projet qu’ensemble nous mettons en place sur la ville. Il était important pour nous de permettre un temps d’échange et de partage entre nos différents encadrants : enseignants, animateurs, directeurs d’écoles ou de centres de loisirs, qui n’ont pas toujours l’habitude de travailler ensemble.
La troisième partie de la soirée était quant à elle consacrée à des ateliers qui permettent d’avoir une première approche sur la mise en place et la conduite d’un atelier avec un groupe d’enfants : jeux collectifs, jeux du cirque, jonglage ou jeux de société, échecs, mais aussi théâtre, chant choral, sports innovants ou danse traditionnelle.
La première formation a eu lieu le mardi 18 juin, avec plus de 160 participants, qui furent ravis de ce moment et des ateliers auxquels ils ont pu participer. La seconde mardi 2 juillet a permis aux participants de découvrir de nouveaux ateliers, qu’ils seront ensuite susceptibles de proposer aux enfants dès la rentrée.
Nous souhaitons pouvoir reconduire cette démarche l’année prochaine, et continuer ainsi à favoriser l’échange entre les équipes encadrantes et encourager la diversité et la qualité dans l’animation.
A ce titre, nous pouvons d’ores et déjà préciser que l’agence locale de l’énergie MVE (Maitrisez Votre Energie), sera en mesure de former animateurs et enseignants à la thématique énergie/climat et de proposer outils pédagogiques et idées d’animation pour animer des ateliers autour de ces sujets.
Les 4 écoles élémentaires (CURIE, SALENGRO, PASTEUR, FERRY) concernées par le programme DISPLAY (programme européen de réduction des consommations énergétiques par la sensibilisation et l’action des classes de CM1 et CM2) seront les premières concernées par ces formations, leurs enseignants de cycle 3 seront sollicités de manière spécifique dès la rentrée.