Retour sur la manifestation contre les convois nucléaires du 11 janvier

Le 23 décembre 2013, un wagon transportant du combustible qui se dirigeait vers l’usine de retraitement d’Areva à la Hague (Manche) avait déraillé, sans provoquer de fuite radioactive.

Le 23 décembre 2013, un wagon transportant du combustible qui se dirigeait vers l’usine de retraitement d’Areva à la Hague (Manche) avait déraillé, sans provoquer de fuite radioactive.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait toutefois indiqué qu’un « point de contamination » avait été détecté lors d’un contrôle sur le wagon endommagé vide.

Dotée de 48 voies ferrées, la gare de triage longue de 3 km, à cheval sur trois communes de Seine Saint Denis proches de Bondy (Drancy, Le Blanc-Mesnil et Le Bourget), accueille chaque année près de 250.000 wagons de marchandises, dont 13.000 chargés de matières dangereuses.

Deux cents personnes ont défilé samedi 11 janvier pour demander l’arrêt des convois de matières radioactives, après le déraillement d’un wagon de déchets nucléaires le 23 décembre à la gare de triage de Drancy, incident pour lequel des maires ont saisi la justice.

A l’appel du Corigat, collectif de riverains de la gare de triage de Drancy, du Bourget et du Blanc-Mesnil, la manifestation familiale réunissait des élus des Verts, du PCF, du Front de gauche et du PS, ainsi que des membres de Greenpeace et du réseau Sortir du nucléaire.

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Les élus du groupe local de Bondy / Les Pavillons-sous-bois s’étaient joint aux manifestants pour leur apporter leur soutien.

 

« Cette grande mobilisation fait suite à des incidents sérieux. On a franchi un cap, la coupe est pleine », a déclaré Didier Mignot, maire (PCF) de Blanc-Mesnil qui participait à la manifestation.
L’élu, qui a saisi la justice par voie de référé, dénonce les lacunes des expertises sur la gare et demande que de nouvelles études soient lancées.

Jean-Christophe Lagarde (UDI), maire de la commune voisine de Drancy, a de son côté fait savoir qu’il déposerait « en début de semaine » une plainte contre l’Etat pour mise en danger de la vie d’autrui.

« Le mouvement commence à prendre, ça veut dire qu’il faut continuer », a déclaré Alain Ramos, président du Corigat. « Depuis des années, nous, riverains, nous demandons l’arrêt des wagons transportant des matières dangereuses pour vivre en sécurité », a-t-il ajouté.

 

 

Le collectif a prévu d’organiser une manifestation par mois jusqu’en juin. Il a donné rendez-vous pour la prochaine « dans la première quinzaine de février ».

 

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