Un tract utilisant le logo EELV aurait été distribué sans consultation de notre organisation politique.
Le tract reprend l’ensemble des logos des partis de la NUPES.
Nous n’avons pas été informé de la rédaction ni même de la diffusion du tract comme l’ensemble des partis mentionnés.
Nous ne sommes fondamentalement pas en désaccord avec les éléments énoncés dans le tract portant sur un bilan à mi-mandat de la gestion de la sécurité par notre Maire actuel qui se révèle être au demeurant chaotique et alarmiste. Toutefois, nous ne pouvons que déplorer le procédé utilisé qui met à mal le principe même d’autodétermination des partis politiques.
Nous avons de cesse la volonté d’exprimer notre mécontentement face à l’éclatement de notre ville livrée à un Maire étant lui-même dépourvu de toute capacité d’autodétermination budgétaire.
Nous sommes foncièrement convaincus que la lutte pour un front de gauche uni dans l’intérêt des bondynois, mais également pour les agents de la ville ne se fera que dans le respect de chaque organisation politique et de sa capacité à décider. Chaque bondynoise, chaque bondynois mérite la transparence, principe premier du respect que l’on porte à l’intelligence et à la capacité d’autodétermination de chaque électeur. Et cela afin de trouver la volonté et la détermination de se tourner ensemble vers l’avenir.
La pluralité des idées qu’a offert la NUPES lors des dernières élections législatives n’a pu se faire que dans la concertation, l’écoute et le respect de la singularité de chaque organisation politique et nous permet encore aujourd’hui de faire front commun dans la lutte contre la réforme des retraites.
Nous ne laisserons pas quelques exceptions mettre à mal notre capacité à communiquer et à construire le Bondy de demain.
Nous ne pouvons pas tolérer un tel comportement et appelons les initiateurs de ce tract à cesser sa diffusion.
A toutes fins utiles, le logo EELV a été déposé comme élément visuel constitutif de son identité et l’article L. 711-1 du code de la propriété intellectuelle, rappelle que le logo constitue un élément protégé. Il ne peut alors être utilisé par un tiers sans son accord, à défaut de quoi le contrevenant s’expose à une condamnation.
