À Bondy comme partout en France, les violences faites aux femmes ne sont pas des faits divers : ce sont des réalités quotidiennes qui brisent des vies. En cette journée du 25 novembre, les Écologistes de Bondy réaffirment leur engagement total pour une ville où chaque femme puisse vivre en sécurité, respectée et libre. La lutte contre les violences commence ici, dans nos quartiers, dans nos écoles, dans nos foyers. Elle passe par la prévention, l’écoute, l’accompagnement, et par un soutien sans faille aux associations qui œuvrent au quotidien. Nous appelons à : 1/renforcer les dispositifs d’accueil et de signalement, 2/soutenir les femmes victimes et leurs familles, 3/développer l’éducation à l’égalité et au respect dès le plus jeune âge, 4/travailler avec les acteurs locaux pour bâtir une ville plus juste et plus protectrice. Aujourd’hui et tous les jours, soyons solidaires. Soyons vigilants. Refusons l’indifférence. Ensemble, à Bondy, construisons une société où aucune femme ne doit craindre pour sa vie.
En cas de danger immédiat : 17 Violences femmes info : 3919 (appels anonymes et gratuits) En ligne : arretonslesviolences.gouv.fr
Ce samedi 22 novembre, malgré le froid, nous, Bondynois, militant·es ou simples citoyen·nes, avons choisi de nous rassembler devant la mairie.
Nous nous sommes rassemblés pour dire notre soutien à la famille Kessaci. Pour honorer la mémoire de Mehdi et de Brahim. Pour affirmer que ces vies fauchées ne disparaîtront pas dans le silence.
Mehdi avait 20 ans. Il a été assassiné, comme son frère Brahim avant lui.
Comme tant d’autres jeunes happés par une spirale de violences nourrie par des années d’irresponsabilités politiques et institutionnelles. A Bondy aussi, nous avons connu ces drames…
Nous, membres du groupe écologiste de Bondy, exprimons notre solidarité totale à la famille d’Amine, une famille meurtrie par l’inacceptable.
Nous le répétons : ces morts ne doivent pas être oubliés.
Leur mémoire oblige : l’État, les institutions, les élu·es, et chacune et chacun d’entre nous.
À Bondy comme ailleurs, le narcotrafic prospère là où les services publics reculent, où les inégalités se creusent, où les jeunes manquent de perspectives.
Cette violence n’est pas une fatalité : elle est aussi le résultat d’un abandon politique.
Et dans ce contexte inquiétant et à l’inverse d’une majorité de ville de France et encore plus du 93, nous constatons l’étrange absence du maire de droite de Bondy, ainsi que sa majorité et tous ses élus, pourtant si prompt, d’ordinaire, à enchaîner les communications pour vanter sa police municipale armée et l’amélioration de la situation de la ville.
Une police présentée comme une solution miracle, mais qui, dans la réalité quotidienne des Bondynois, ne répond en rien aux drames qui frappent nos quartiers.
Cette fois-ci, pas un mot. Pas une prise de position. Pas une seule communication.
Au moment où les familles souffrent, où la solidarité devrait primer, cette absence interroge.
Les habitants méritent mieux que des slogans. Ils méritent une présence réelle, des moyens, une politique à la hauteur.
Alors, nous le disons avec force : il est temps d’agir.
Temps de réinvestir nos quartiers. De redonner des moyens aux services publics. De protéger les familles. De soutenir les associations locales.
D’offrir aux forces de police et aux enquêteurs les outils indispensables. De reconstruire la confiance, la justice, l’espoir.
Face à ceux qui tirent, menacent et cherchent à imposer la peur, nous opposons la solidarité, la dignité et la mobilisation collective.
Et face à ceux qui aboient, qui agitent les mêmes mots d’ordre depuis des décennies sans jamais proposer de solutions, nous opposons la responsabilité : celle d’une politique qui protège réellement, qui renforce l’école, la prévention, la santé, la justice, l’accompagnement social, qui lutte contre les inégalités au lieu de les laisser s’installer.
Nous refusons la facilité, le cynisme, les postures.
Nous choisissons l’action, la solidarité et la justice.
Parce que chaque vie compte. Parce que chaque famille mérite la sécurité, la dignité et l’espoir.
Et parce que nos quartiers valent mieux que des armes…
Notre devoir est de faire entendre notre indignation et notre condamnation de ce crime raciste d’Aboubakar Cissé. L’islamophobie, comme le racisme et l’antisémitisme, tue.
Ceux qui alimentent le climat de haine se rendent complices de cette violence. Le ministre de l’intérieur et ses amis LR doivent cesser d’alimenter Islamophobie.
Nous appelons à participer à ce rassemblement vendredi 2 mai 2025, de 18h00 à 19h30, sur la place du 11 Novembre à Bondy.
Lors de la dernière mandature, la mise en place du nouveau PLUI en 2020 avait donné lieu à de nombreux échanges avec les habitants en particulier lors des déambulations dans la ville pour repérer les patrimoines remarquables à préserver, maisons anciennes, alignements d’arbres …
Malheureusement, pour cette modification, une seule réunion publique organisée à la bibliothèque a réuni moins de 5 habitants.
Quelques remarques cependant, pour le quartier de la gare le préfet demande une densification plus importante que celle qui était prévue. Si l’on peut comprendre l’importance de densifier autour d’un point de circulation important, des modifications du PLUI de 2020 permettaient déjà une densification qui nous semble largement suffisante. Par ailleurs, dans ce quartier il serait dommage de supprimer les quelques espaces verts qu’il reste en particulier au sein des pavillons proches de la gare.
Il y a aussi une demande formulée par l’APHP qui veut déclasser la parcelle de l’hôpital en zone constructible (avec un projet de 400 logements derrière). Il faut refuser ce changement tant que l’hôpital existe. La zone avait été classée H pour préserver notre hôpital.
Nous sommes pour la proposition d’Est Ensemble d’augmenter la surface d’espaces verts sur le territoire en passant de 6 m² par habitant à 10 m². Rappelons qu’à Bondy, nous sommes à 3 m².
Mais le plus surprenant, c’est la demande de la mairie de Bondy qui a modifié le projet du NPRU La Sablière sans tenir compte du PLUI existant. La municipalité demande des modifications sur les hauteurs des constructions, sur le nombre de places de parking et sur la suppression d’alignements d’arbres. Non, ce n’est pas au PLUI de s’adapter mais à la ville de construire un NPRU conforme aux règles existantes. La défense de notre environnement doit passer avant la rentabilité des projets.
La ville de Bondy se targue d’avoir conservé la charte de l’arbre mais les associations ne sont plus invitées (la commission de l’arbre ayant été supprimée) et n’obtiennent pas de réponses à leurs questions…
La ville communique beaucoup sur ses plantations d’arbres, sur la sécurité, notre cadre de vie mais les Bondynois ne sont pas dupes et jugeront sur des actes.
Mardi 28 janvier à 19h00 à la salle des fêtes de la mairie.
Il y a certes des bondynois qui rencontrent des problèmes de facturation mais depuis que la gestion est publique et n’est plus gérée par Véolia le prix de l’eau a baissé, ce sont les taxes qui ont augmenté. Taxes qui ne sont pas la volonté de la régie publique et que nous aurions dues payer de toute façon avec VEOLIA.
Stéphen Hervé et son équipe était contre la gestion publique. Ils préfèrent la gestion privée qui permet d’enrichir les actionnaires. Les écologistes ont pesé pour que nous passions à une régie publique avec Est Ensemble, gestion plus favorable aux consommateurs. Ce n’est pas le moment de reculer.
Venez nombreux à cette réunion pour vous informer et donner votre avis.
Si le sujet vous intéresse nous vous conseillons ces deux articles :
La Société du Grand Paris organise une réunion le jeudi 7 novembre. Les écologistes ont déjà apporté leur contribution à l’enquête publique et ils ont, entre autres, dénoncé le projet de circulation des camions qui est dangereux et inacceptable.
D’autre part Monsieur Mehmet Yazar vient d’être expulsé de sa maison par la force armée. Il a eu quelques minutes pour partir de sa maison avec une valise. Il serait logé temporairement dans un hôtel pendant 2 semaines. Cette situation est intolérable et inhumaine.
Il faut que les citoyens de Bondy soient nombreux à cette réunion. Nos revendications sont légitimes. Elles doivent être entendues.
Oui au nouveau métro, non à des projets menés sans concertation avec les habitants.
La ligne 15 Est a été déclarée d’utilité publique le 13 février 2017 à la suite d’une enquête publique. Cette DUP a été modifiée le 20 juin 2018 puis le 2 décembre 2021, également après enquête publique. L’enquête publique en cours concerne la régularisation de la DUP demandée par un jugement du tribunal administratif de Montreuil et concerne le chantier de la gare de Bondy, sur les trois points suivants :
Un plan précis de circulation des poids lourds chargés de l’approvisionnement et de l’évacuation des déblais du chantier de la gare de Bondy.
Des données relatives aux incidences sur la qualité de l’air induite par des flux de poids lourds sur les axes routiers locaux au sein du secteur de la gare de Bondy.
Des mesures pour éviter, réduire ou compenser les nuisances sonores à proximité immédiate de la crèche Janusz Korczak.
La régularisation de la DUP présentée par la SGP est inacceptable, ce dossier présenté à l’enquête publique est bâclé, nous émettons un avis défavorable à ce projet pour les raisons suivantes :
La SGP ne tient pas compte des solutions alternatives proposées par les riverains et par les associations environnementales.
Le plan de circulation présenté par la SGP est catastrophique, il emprunte le chemin le plus long, passe par des rues étroites, impacte plusieurs établissements scolaires, des sites sportifs et de façon générale, des milliers d’habitants des villes de Bondy, de Villemomble, des Pavillons-sous-Bois et de Noisy le Sec, génère des nuisances sonores, des pollutions atmosphériques dans un secteur déjà pollué.
Ce projet génère 3 fois plus de pollution que les projets précédents.
Le dossier G6 de cette enquête publique ne donne pas la superficie destinée à la zone de stockage de matériaux et aux fosses à déblais avant évacuation. Aucune indication n’est donnée sur l’évacuation des déchets générés par la démolition des immeubles ICF, aucune information sur le mode d’évacuation. Les mesures de pollution ne doivent pas se limiter au secteur de la gare de Bondy, elles doivent être étendues sur tout le plan de circulation.
La nouvelle étude présentée dans ce dossier donne une évaluation du volume des déblais inférieure de près de 30% par rapport aux études précédentes sans aucune justification.
Le circuit des camions toupies sur Bondy Sud n’est pas justifié, il doit être supprimé.
Le lavage de ces camions doit être considéré comme une pollution industrielle et doit avoir un traitement spécifique pour ne pas polluer la nappe phréatique.
L’information du public pour cette enquête n’est réalisée que sur la commune de Bondy, alors que les communes de Villemomble, des Pavillons-sous-Bois et de Noisy le Sec sont également concernées par le plan de circulation présenté, cette information du public n’est pas conforme aux préconisations de l’article R123-11 du code de l’environnement, l’enquête publique doit être étendue aux communes riveraines de Bondy.