Conseil municipal du 14 décembre 2017 : intervention de Claire Cauchemez sur la Trame Verte et Bleue

Madame la Maire, Mesdames et messieurs mes chèr-e-s collègues,

La Trame Verte et Bleue est un document d’aménagement du territoire, intégré dans le Projet d’aménagement et de développement durable qui s’intéresse aux corridors, ou continuités écologiques, d’un territoire.

C’est un outil créé lors des lois Grenelle, elle a pour ambition : « d’enrayer la perte de biodiversité, de maintenir et restaurer ses capacités d’évolutions et préserver les services rendus ».

Avant de parler de ses incidences sur notre commune, permettez-moi, pour en situer les enjeux, de redire certaines réalités de notre monde actuel. Les scientifiques (biologistes, entomologistes) du monde entier s’accordent désormais à dire que nous vivons actuellement la 6 ème extinction de masse des espèces. La 5ème était celle des dinosaures… Nous savons ce qu’ils sont devenus à quelques très rares exceptions près !

Dans une étude de juillet 2017, des chercheurs d’universités nord américaines et mexicaines évoquent la menace « d’un anéantissement biologique » après avoir étudié la diminution sidérante des individus au sein de 27 000 espèces vertébrés. Parmi les espèces en très grand danger, vous avez certainement déjà entendu parler des ours polaires, des orangs outangs, des guépards ou encore des lions d’Afrique. Mais peut-être ne savez-vous pas que cette menace pèse aussi sur des espèces que nous avons l’habitude d’observer près de chez nous. Une espèce d’oiseaux sur 3 est menacée et parmi elles, le chardonneret, le moineau friquet, le bruant jaune. Mais aussi les amphibiens, les poissons d’eau douce (1 espèce sur 5)! Peut-être aussi, avez-vous remarqué que l’été, dans nos massifs de fleurs, il y avait beaucoup moins de papillons que lorsque nous étions, tous, enfants !

À tous égards, on parle désormais d’un effondrement du monde sauvage en termes de population. Il y a donc urgence à agir. Préserver la nature, mais aussi créer les conditions pour qu’elle puisse se régénérer, autrement dit « renaturer la ville ».

Cette trame verte et bleue qui traverse notre ville du nord au sud, est la déclinaison au niveau communal du Schéma de cohérence Écologique de la Région et de la TVB d’Est Ensemble. Elle met en lumière les facteurs à prendre en considération dans tous nos projets d’aménagement :

– les noyaux primaires – qui sont les zones à protéger de façon impérative : celles où les espèces dorment, mangent et se reproduisent. Nous y trouvons sans surprise le bois de Bondy, la Parc de la Mare à la Veuve et le canal de l’Ourcq pour ce qui concernent les espèces aquatiques ;

– les noyaux secondaires – où les espèces n’ont pas assez d’espace, ou de tranquillité, pour se reproduire, mais où elles trouvent à se restaurer ;

– les corridors continus – c’est à dire les passages où les espèces peuvent se déplacer sans danger d’un noyau à l’autre, de Villemomble à Aulnay Sous Bois ;

– les corridors discontinus – autrement dit, les cheminements qu’il va falloir recréer pour que les espèces puissent évoluer d’un noyau à l’autre.

Vous comprendrez dès lors que nos actions, en termes d’aménagement du territoire, vont avoir à se focaliser selon deux axes :

1) protéger et renforcer les noyaux existants ;

2)  travailler à recréer des continuités pour protéger les habitats favorables au développement des espèces locales.

Le PLU sera incontournable avec en complément le référentiel d’aménagement durable mais d’autres outils développés par notre ville et le tissu associatif existent par exemple :

Le permis de végétaliser et les jardins partagés qui permettent aux habitants de participer concrètement au retour de la nature en Ville,

La charte de l’arbre pour protéger et soigner nos arbres,

Les actions de Bondy Ecologie avec Vigie Nature sous la houlette du Muséum National d’Histoire Naturelle pour identifier les espèces végétales et animales,

Sans oublier la protection de notre trame bleue bondynoise qui est considérée comme l’un des principaux corridors alluviaux en contexte urbain à restaurer.

Il s’agit tout simplement de gérer différemment les eaux pluviales, à ciel ouvert, comme sur la place de la division Leclerc avec pour triple intérêts de prévenir les risques d’inondation et de pollution tout en rafraichissant la ville.

Toutes ces actions, bien entendu, ne peuvent avoir du sens que si on prend cette trame réellement en compte dans nos aménagements à venir. On peut regretter que la loi ne prévoie pas des servitudes écologiques mais c’est avec la plus grande détermination, le plus grand sérieux que nous mesurons notre responsabilité dans ce domaine.

Merci aux services et à Est-Ensemble pour ce travail.

Publicité

L’Arrêt de la prime pour l’achat d’un VAE est un contre-signal désastreux.

CLUB DES VILLES ET TERRITOIRES CYCLABLES

Assises nationales de la mobilité

L’Arrêt de la prime pour l’achat d’un VAE est un contre-signal désastreux.
 « Circulez, autrement qu’à vélo, y a rien à voir… nous dit le Gouvernement au démarrage des Assises nationales de la mobilité ! »

Communiqué du Président du Club des villes et territoires cyclables, Pierre Serne

« Les Assises de la mobilité, annoncées par le Président de la République en juillet et lancées par le Premier ministre la semaine dernière à Paris, viennent de commencer, pour trois mois, et qu’apprend-t-on hier ? Que le gouvernement a décidé de ne pas prolonger la prime pour l’achat d’un VAE mise en place il y a seulement quelques mois ! Pour quelles raisons ? Mystère sinon le fait que le bonus semblerait « trop bien marcher ». Donc on le supprime. Cherchez l’erreur.
Pourquoi se hâter ainsi sur une mesure sans l’évaluer ? Nous l’ignorons. Le Gouvernement a-t-il pris connaissance des nombreux travaux, notamment ceux de l’Ademe, qui ont mis en évidence l’impact des incitations économiques en général sur l’usage du vélo et celui très considérable du VAE sur le transfert modal de la voiture individuelle vers cette solution de mobilité? Manifestement non ! Nous ne cessons pourtant de rappeler les bénéfices multiples, évalués, de l’usage du VAE en terme d’environnement, de santé publique et d’emploi. Le VAE étend le domaine d’emploi du vélo, en touchant des personnes jusqu’alors éloignées de ce mode : les actifs, les femmes, les personnes de plus de 50 ans, les personnes souffrant de handicap. De plus, les autres modes aidés par l’Etat, voiture et 2RM, sont-ils soumis à la même exigence vis-à-vis du rapport coût/bénéfice des bonus dont ils bénéficient ? La réponse est tout simplement non !


30 VAE vs 1 voiture électrique
Avec une prime pour l’achat d’une voiture électrique, on finance la prime pour 30 vélos à assistance électrique. Mais c’est sur le maintien de l’aide à l’achat de ce dernier qu’il était manifestement urgent que le Gouvernement cogne. L’enjeu n’est donc manifestement pas les économies réalisées.
Plus encore cette décision a aussi une portée symbolique, inévitablement, dans le contexte de démarrage des Assises de la mobilité. Le symbole – quel symbole – d’une nouvelle approche de l’économie de la mobilité du quotidien ? Car c’est bien ce qui soulève notre indignation : comment peut-on prendre une telle décision dans un contexte de concertation large à laquelle tous les acteurs sont invités. Les conclusions des Assises seraient-elles, dès lors, déjà écrites ?
En plus de la décision, de ses conséquences sur le ralentissement à craindre de l’essor du VAE (et de toute la filière économique créatrice d’emplois locaux qui se structurait) qui entraine dans sa roue le vélo en général comme solution de mobilité pour les territoires – tous les territoires y compris périurbains et ruraux -, ce sont en effet les modalités de la concertation qui s’engage qui interpellent.

A partir de là, légitimement, se pose pour les acteurs des mobilités actives que nous sommes la question : faut-il participer aux Assises de la mobilité pendant les trois prochains mois ? Est-ce bien nécessaire ?
Après un si mauvais signal de départ, nous attendons du Gouvernement qu’il apporte des réponses à cette question et surtout des engagements (puisqu’après tout la loi de finances n’est pas encore votée) notamment à 11 jours de l’ouverture des Rencontres nationales du transport public et de notre 21e congrès national à Marseille. »

________________

> Le 21e congrès du Club des villes et territoires cyclables aura lieu à Marseille du 10 au 12 octobre dans le cadre des Rencontres nationales du transport public.
Programme sur www.villes-cyclables.org

Le Club des villes et territoires cyclables, réseau de collectivités territoriales, créé en 1989 par 10 villes pionnières, rassemble aujourd’hui plus de 1 500 collectivités territoriales : communes, agglomérations, départements, régions. Les élus réunis au sein du Club agissent pour développer l’usage du vélo au quotidien – mode de transport à part entière -, les modes actifs et les politiques de mobilité et d’aménagement urbain durables.

________________

Pétition pour l’arrêt du déploiement des compteurs Linky à Bondy

Il y a plus d’un an, les élus Bondynois, ainsi que la population, apprenaient que le déploiement des nouveaux compteurs allait être engagé sur leur Ville. A l’instar de nombreux élus du territoire national, le groupe EELV de Bondy a toujours été très sceptique quant à la généralisation d’une technologie semblant présenter plus d’inconvénients que d’avantages. Nous ne citerons que ceux suscitant le plus d’inquiétudes :

–        La technologie CPL injecte des radiofréquences, reconnues comme potentiellement cancérogènes, dans les câbles électriques et les appareils domestiques, non prévus à cet effet… A l’origine de problèmes d’électro-sensibilité aujourd’hui reconnus et avérés… ;

–        Les compteurs sont susceptibles de provoquer des incendies,  notamment liés à la possibilité de déconnexion à distance par ENEDIS en cas de trop grande consommation… ;

–        Les dommages de toutes natures causés par les champs et ondes électromagnétiques sont exclus des garanties de contrats d’assurance, et ENEDIS s’exonère de toutes responsabilités ;

–        L’incompétence des prestataires posant les compteurs, n’étant pas électriciens, et intervenant sans contrôle préalable de l’installation électrique des habitants… ;

–        Des compteurs qui ont une durée de vie de 10 ans contre 50-60 ans pour les anciens, donc une gabegie écologique ;

–        …

Alors que le principe de précaution n’est en rien respecté, ERDF avait, à l’époque, refusé de venir présenter le projet en détails, et de répondre aux nombreuses questions des élus bondynois et des associations du territoire. A la suite de quoi, nous organisions une réunion publique, en la présence des Robins des Toits, avec pour objectif de répondre aux inquiétudes des habitants. S’en suivit un arrêté pris par Sylvine Thomassin, Maire de Bondy, interdisant les compteurs sur la Ville.  Le 21 octobre 2016, le tribunal administratif nous demandait de suspendre ce même arrêté.

Aujourd’hui, nous apprenons que les installateurs ont reçu la consigne de ne pas tenir compte des refus des habitants, ENEDIS allant jusqu’à fournir un guide intitulé « Que faire face au refus sur le terrain ? ». Ce passage à marche doublement forcée fait d’autant plus peur à nos concitoyens, de plus en plus informés, mais totalement démunis face à ce problème, tout comme nous, élus de la République.

Chaque jour nous recevons de nombreux courriers et appels de concitoyens inquiets, se demandant comment agir, si les technologies embarquées sont susceptibles d’avoir un impact sanitaire, sur laquelle nous n’avons aujourd’hui que très peu de recul… Pourquoi un déploiement aussi agressif de la part d’ENEDIS, comparé à celui de GRDF, bien plus à l’écoute des populations, et soit dit en passant bien plus transparent sur le fonctionnement du compteur GAZPAR.

Nous sommes aujourd’hui désemparés face à une technologie déployée en faveur de la transition écologique, mais qui nous semble pourtant aller en totale contradiction avec ce principe… L’argument comme quoi Linky nous permettra de faire des économies d’énergie ne semble pas avéré, certaines études le prouvent.

Mais nous sommes aussi désemparés d’un point de vue juridique. Les compteurs faisant partie du réseau, la commune en est donc propriétaire, avec une gestion déléguée au SIPPEREC, qui délègue lui-même la gestion à ENEDIS. En tant qu’autorité concédante, Bondy assure le contrôle de distribution publique de gaz et électricité. Ainsi, la commune est responsable du réseau et des incidents engendrés par les compteurs Linky… Lors des phases de test, 36% des communes ont été victimes de dysfonctionnements répétés de leur système à la suite de l’installation des nouveaux compteurs. Plus grave, Linky aurait été à l’origine de pannes et /ou de destruction de matériel chez les professionnels, qui pourraient se retourner contre la Ville pour se faire rembourser leurs pertes d’exploitation.

L’Allemagne a annulé le déploiement des compteurs intelligents, suite à une étude poussée du cabinet Ernst & Young. Ainsi, seuls les gros consommateurs en seront dotés.

Nous ne sommes pas les seuls élus inquiets pour nos concitoyens, et nous devrions être aujourd’hui en capacité de répondre à leurs questions. Nous déplorons le manque de transparence d’ENEDIS face aux collectivités et aux consommateurs, c’est pourquoi nous souhaitons que le déploiement des compteurs Linky soient interronpus sur le territoire de Bondy.

SIGNER LA PETITION

Compteur Linky – Le vrai du faux (Par UFC Que Choisir)

Le déploiement du compteur Linky suscite de plus en plus de questions, voire des inquiétudes. Entre les messages contradictoires des professionnels et des anti-Linky, il est bien difficile de s’y retrouver. L’UFC-Que Choisir fait le point avec un « vrai-faux » réactualisé qui répond aux préoccupations d’aujourd’hui.

LIEN DE L’ARTICLE

DATE LIMITE – Faire des économies et lutter contre le gaspillage !

L’application « DATELIMITE » arrive très prochainement à BONDY ! Elle pour but de lutter contre le gaspillage alimentaire et les bio-déchets, de revitaliser les commerces de proximité, et de donner un accès pour tous à une alimentation plus saine.

DATELIMITE est une application géo localisée, qui offre une visibilité immédiate, simultanée et en temps réel, de toutes les promotions locales à tous les consommateurs  qu’il s’agisse des marchés, des producteurs, des commerçants ou encore des salons… L’application vise ainsi à réduire les invendus, limiter les Bio-déchets, et donner accès à tous à une nourriture saine.​

Gratuite, sans inscription ni notification, les consommateurs se rendent sur www.datelimite.net et bénéficient d’offres à prix réduits, sur de nombreux produits frais, en surplus ou en surproduction (qui sans cette offre sont destinés à la poubelle), émises par les commerces autour d’eux, dans un rayon de 2 à 3 km. Les commerçants postent en temps réel des offres (2 à 72 heures) à prix réduits.

Les commerçants s’inscrivent sur www.datelimite.com gratuitement et postent immédiatement leurs annonces.

Gratuite pour tous les commerçants les 6 premiers mois, elle sera ensuite commercialisée à un prix plutôt modique, entre 6 à 12€ par mois, par commerce (en fonction de la densité de la population de l’agglomération, géolocalisation durable), pour 20 annonces par jour, visibles par 20 000 personnes simultanément.

De plus, DATELIMITE fait partie de GreenIT.fr, communauté d’acteurs portant une réflexion sur les enjeux du numérique durable / responsable.

Inauguration de BondyCycle

Favoriser la pratique du vélo est un merveilleux levier d’actions pour faire notre place au sein du Grand Paris. Et ce en favorisant la mobilité interne et externe des Bondynois et non-bondynois, tout en proposant un service globalement peu coûteux qui permettra de réduire une fracture sociale inhérente aux déplacements. Il s’agit aussi ici de s’attaquer aux enjeux écologiques, en luttant contre la pollution, tout en favorisant la pratique du vélo, un excellent moyen de pacifier nos rues. C’est pourquoi, en tant que Maire Adjoint en charge des déplacements doux je me réjouis de cette initiative, portée par la Société du Grand Paris et tous les partenaires qui y ont concouru.

Je vous invite à venir nombreux à l’inauguration du service Vélo, à la Gare de Bondy, le jeudi 21 septembre 2017, sur le parvis de la gare.

Boujemâa El Kasmi – Maire Adjoint en charge du développement durable et des mobilités douces.

BondyCycle, qu’est-ce que c’est ?

 

  • Des ateliers de réparation de vélos

Les ateliers seront le mardi, jeudi et vendredi selon le calendrier suivant :

Mardi 7h30-14h30 – service de réparation

Jeudi 14h30-19h30 – autoréparation & 18h-20h des cours du soir de mécanique

Vendredi 14h30-19h30 – permanences conviviales d’autoréparation

Tarif : 16 € pour une famille pour 6 mois (accès à tous les ateliers du 93)

  • Une location longue durée de vélos électriques

10 vélos électriques seront en location à la gare (35 €/mois + caution)

Un local de stationnement innovant et sécurisé sera installé à la gare en novembre.

  • Des animations dans les quartiers tous les samedis après-midi (15h-18h)

L’association proposera aussi des animations autour du vélo (ateliers d’autoréparation) en pied d’immeuble en lien avec le bailleur ICF La Sablière et le centre socio-culturel Sohane, du 16 septembre au 16 décembre 2017.

Cette initiative est portée par l’association Etudes et chantiers et permet de créer des emplois d’insertion de proximité alliant lien social, mode de transport propre et solidarité.

Inauguration :

RDV devant l’entrée de la gare RER de Bondy jeudi 21 septembre à 18h.

Plus d’infos :

Marion George, cheffe du projet BondyCycle – Tél : 07 61 74 77 43

m.georges@etudesetchantiers.org

Incroyable ! On vous demande votre avis sur le nucléaire.

Pour une fois qu’on nous demande notre avis sur le nucléaire, on ne va pas bouder notre plaisir !

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lance une consultation publique concernant le projet d’avis qu’elle a publié sur les anomalies de la cuve de l’EPR de Flamanville et de son couvercle. Petit rappel : en juin dernier, l’ASN, sous pression des industriels EDF et AREVA, a donné un feu vert de principe à la cuve de l’EPR, malgré ces anomalies graves. Quant au couvercle, il devra être changé en 2024. Cela signifie que pendant six ans l’EPR fonctionnerait avec un couvercle défectueux et non contrôlé…

L’ASN consulte les Français sur cette décision : nous devons répondre à ce passage en force qui marque une nouvelle étape dans la mise en danger des populations par EDF.

Répondre à cette consultation lancée en plein milieu de l’été n’est pas une mince affaire… il ne faudrait pas que ce soit trop facile ! Nous vous proposons ci-dessous un petit guide pour faire de cet exercice digne des 12 travaux d’Astérix un jeu d’enfant :

1) ETAPE 1 : Créez votre compte !

2) ETAPE 2 : vous avez dû recevoir un e-mail de l’ASN. Validez votre compte !

3) ETAPE 3 : vous pouvez ENFIN participer. Rendez-vous tout en bas de la page de consultation et laissez votre commentaire ! Nous devons rappeler à l’ASN les points suivants :

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Ce n’est pas parce qu’on nous complique la tâche qu’on ne va pas le faire : nous avons jusqu’au 12 septembre pour faire entendre nos voix et refuser le danger que nous impose EDF avec ses centrales nucléaires et l’EPR.