Notre élue écologiste, souffrante, n’était pas au dernier conseil municipal.
Vous trouverez ici les interventions qu’elle avait prévues de faire.

Intervention sur le CMS de Bondy
Le centre municipal de santé de Bondy, pourtant implanté au milieu de la ville, s’enfonce dans une crise qui n’a rien d’une surprise : c’est le résultat parfaitement assumé des choix de priorité du maire, Stephen Hervé. Aujourd’hui, un seul médecin y exerce encore. Et devinez quoi ? Elle part en congé maternité. Après cela, le centre pourra presque fermer les volets en attendant que la municipalité se décide, un jour peut-être, à recruter quelqu’un d’autre.
C’est embêtant, surtout quand on sait que ce médecin est indispensable, notamment pour vacciner les adolescents de plus de 11 ans. Une dernière séance est prévue le 8 décembre, et après… silence radio. Pendant ce temps, sur le site officiel, on continue d’annoncer fièrement que l’on peut « consulter un généraliste » ou même « établir son médecin traitant » au centre.
Dommage que ce soit faux : aucun nouveau patient n’est accepté. C’est un peu comme afficher “restaurant ouvert” quand il ne reste plus que la cuisine… sans cuisinier.
On nous dit : il y a une sage-femme. Oui. Mais pas de gynécologue, détail apparemment insignifiant pour la municipalité. Ajoutons à cela un pédicure, un cardiologue et un service dentaire… une offre qui pourrait presque sembler respectable si Bondy n’était pas en train de glisser vers un désert médical où les habitants cherchent désespérément un accès aux soins les plus basiques.
Et pendant que les familles galèrent, la municipalité, elle, semble avoir trouvé une priorité beaucoup plus urgente : rénover le centre. C’est vrai, c’est important, une jolie façade. C’est tellement plus simple que d’y mettre des médecins. Après tout, les élections approchent : mieux vaut des travaux bien visibles que des soins réellement accessibles. La peinture, au moins, ne demande pas de salaire.
Il serait peut-être temps que les responsables municipaux se réveillent et comprennent qu’un centre de santé ne sert à rien s’il est vide. Avant de dépenser dans l’esthétique, dans des chantiers cosmétiques, la priorité devrait être claire : recruter, accueillir et maintenir des professionnels de santé. Un minimum pour que les Bondynois puissent, tout simplement, se soigner.
Mais là l’approche des élections il est toujours plus prudent d’avoir un retour rapide sur investissement… électoral !
A propos de stationnement

Tout d’abord permettez-moi de citer quelques extraits du rapport du délégataire :
À la suite du départ de la police municipale, nous n’avons plus aucune vision sur la vidéo du parking relais GARE, cela rend problématique la surveillance, sans aucune vidéo, il devient impossible de découvrir les auteurs de dépôt sauvage d’encombrant, les auteurs de vandalismes et de fraude.
Le nombre de squatteurs consommant de l’alcool ou produit stupéfiant a augmenté dans le parking GARE, cela génère une augmentation des déchets et de l’insécurité ressentie par les clients.
Ce n’est pas pour rien que la police municipale avait été basée à la gare de Bondy
Concernant le stationnement sur voirie
En 2024, la majorité municipale a procédé à l’extension du stationnement payant dans toutes les zones bleues. On est passé de 201 places payantes à 467 en zone orange et de 603 places à 1993 en zone verte.
C’est un choix et j’imagine que l’objectif du stationnement réglementé est de permettre une meilleure rotation et donc une meilleure accessibilité pour les visiteurs et garantir du stationnement disponible pour les résidents et les publics jugés prioritaires.
Mais je rappelle que généralement lors d’une DSP, les délégataires cherchent à rentabiliser leur exploitation el parfois la ville a généré des recettes supplémentaires, ce qui peut augmenter le coût du service. Et c’est malheureusement ce que nous retrouvons à Bondy.
Pour Bondy et le stationnement sur voirie on constate des augmentations très importantes : pour 2h en zone verte on passe de 1€ à 2,10€ soit une augmentation de 110%
Toujours pour 2 heures, en zone orange on passe de 2€ à 3,50€ soit une augmentation de 75%. Les recettes voiries sont passées de 20 146€ à 243 284€.
Nous pensons qu’avec toutes les embauches de la police municipale nous aurions pu faire aussi bien en ne faisant pas payer le prix fort aux bondynois.
Nous réaffirmons qu’il faut transformer les mobilités.
Nos manières de nous déplacer façonnent notre quotidien et l’avenir de la planète. Elles peuvent nuire à notre santé ou au contraire l’améliorer. Elles peuvent aggraver le réchauffement climatique ou le limiter. Elles peuvent être subies ou choisies, agréables ou contraignantes, coûteuses ou économiques.
Pour changer la donne, les communes et intercommunalités ont un rôle clé. Si nous voulons réduire la place de la voiture individuelle, il faut d’abord offrir des alternatives pratiques, accessibles et abordables. C’est ce que portent les communes écologistes : une mobilité choisie, sécurisée, plus saine, et plus durable.
A Bondy il faudrait :
Expérimenter un parc social automobile avec une offre accessible et mutualisée, reposant sur des durées de location variée, avec des tarifs variant en fonction des revenus. A la manière des HLM, la propriété du parc doit être publique ou semi-publique privilégiant des modèles automobiles français.
Adopter un plan de circulation à mobilité active.
Élargir les trottoirs en réduisant lorsque nécessaire le stationnement en voirie.
Développer les aires et les cheminements piétons.
Développer massivement la pratique du vélo avec un réseau sécurisé (zones 30, pistes larges intercommunales, carrefours à la hollandaise), une offre publique de vélos en libre-service ou en location longue durée (gratuite pour les 16-20 ans), des stationnements nombreux et sécurisés, des formations à la pratique du vélo et des campagnes de sensibilisation au partage de l’espace public.
Malheureusement à Bondy pratiquement rien de tout cela n’a été mis en œuvre.
Aucune nouvelle piste cyclable ces dernières années.







