Conseil municipal Bondy

Notre élue écologiste, souffrante, n’était pas au dernier conseil municipal.
Vous trouverez ici les interventions qu’elle avait prévues de faire.

Intervention sur le CMS de Bondy

Le centre municipal de santé de Bondy, pourtant implanté au milieu de la ville, s’enfonce dans une crise qui n’a rien d’une surprise : c’est le résultat parfaitement assumé des choix de priorité du maire, Stephen Hervé. Aujourd’hui, un seul médecin y exerce encore. Et devinez quoi ? Elle part en congé maternité. Après cela, le centre pourra presque fermer les volets en attendant que la municipalité se décide, un jour peut-être, à recruter quelqu’un d’autre.

C’est embêtant, surtout quand on sait que ce médecin est indispensable, notamment pour vacciner les adolescents de plus de 11 ans. Une dernière séance est prévue le 8 décembre, et après… silence radio. Pendant ce temps, sur le site officiel, on continue d’annoncer fièrement que l’on peut « consulter un généraliste » ou même « établir son médecin traitant » au centre.

Dommage que ce soit faux : aucun nouveau patient n’est accepté. C’est un peu comme afficher “restaurant ouvert” quand il ne reste plus que la cuisine… sans cuisinier.

On nous dit : il y a une sage-femme. Oui. Mais pas de gynécologue, détail apparemment insignifiant pour la municipalité. Ajoutons à cela un pédicure, un cardiologue et un service dentaire… une offre qui pourrait presque sembler respectable si Bondy n’était pas en train de glisser vers un désert médical où les habitants cherchent désespérément un accès aux soins les plus basiques.

Et pendant que les familles galèrent, la municipalité, elle, semble avoir trouvé une priorité beaucoup plus urgente : rénover le centre. C’est vrai, c’est important, une jolie façade. C’est tellement plus simple que d’y mettre des médecins. Après tout, les élections approchent : mieux vaut des travaux bien visibles que des soins réellement accessibles. La peinture, au moins, ne demande pas de salaire.

Il serait peut-être temps que les responsables municipaux se réveillent et comprennent qu’un centre de santé ne sert à rien s’il est vide. Avant de dépenser dans l’esthétique, dans des chantiers cosmétiques, la priorité devrait être claire : recruter, accueillir et maintenir des professionnels de santé. Un minimum pour que les Bondynois puissent, tout simplement, se soigner.

Mais là l’approche des élections il est toujours plus prudent d’avoir un retour rapide sur investissement… électoral !

A propos de stationnement

Tout d’abord permettez-moi de citer quelques extraits du rapport du délégataire :

À la suite du départ de la police municipale, nous n’avons plus aucune vision sur la vidéo du parking relais GARE, cela rend problématique la surveillance, sans aucune vidéo, il devient impossible de découvrir les auteurs de dépôt sauvage d’encombrant, les auteurs de vandalismes et de fraude.

Le nombre de squatteurs consommant de l’alcool ou produit stupéfiant a augmenté dans le parking GARE, cela génère une augmentation des déchets et de l’insécurité ressentie par les clients.

Ce n’est pas pour rien que la police municipale avait été basée à la gare de Bondy

Concernant le stationnement sur voirie

En 2024, la majorité municipale a procédé à l’extension du stationnement payant dans toutes les zones bleues. On est passé de 201 places payantes à 467 en zone orange et de 603 places à 1993 en zone verte.

C’est un choix et j’imagine que l’objectif du stationnement réglementé est de permettre une meilleure rotation et donc une meilleure accessibilité pour les visiteurs et garantir du stationnement disponible pour les résidents et les publics jugés prioritaires.

Mais je rappelle que généralement lors d’une DSP, les délégataires cherchent à rentabiliser leur exploitation el parfois la ville a généré des recettes supplémentaires, ce qui peut augmenter le coût du service. Et c’est malheureusement ce que nous retrouvons à Bondy.
Pour Bondy et le stationnement sur voirie on constate des augmentations très importantes : pour 2h en zone verte on passe de 1€ à 2,10€ soit une augmentation de 110%

Toujours pour 2 heures, en zone orange on passe de 2€ à 3,50€ soit une augmentation de 75%. Les recettes voiries sont passées de 20 146€ à 243 284€.

Nous pensons qu’avec toutes les embauches de la police municipale nous aurions pu faire aussi bien en ne faisant pas payer le prix fort aux bondynois.

Nous réaffirmons qu’il faut transformer les mobilités.

Nos manières de nous déplacer façonnent notre quotidien et l’avenir de la planète. Elles peuvent nuire à notre santé ou au contraire l’améliorer. Elles peuvent aggraver le réchauffement climatique ou le limiter. Elles peuvent être subies ou choisies, agréables ou contraignantes, coûteuses ou économiques.

Pour changer la donne, les communes et intercommunalités ont un rôle clé. Si nous voulons réduire la place de la voiture individuelle, il faut d’abord offrir des alternatives pratiques, accessibles et abordables. C’est ce que portent les communes écologistes : une mobilité choisie, sécurisée, plus saine, et plus durable.

A Bondy il faudrait :

Expérimenter un parc social automobile avec une offre accessible et mutualisée, reposant sur des durées de location variée, avec des tarifs variant en fonction des revenus. A la manière des HLM, la propriété du parc doit être publique ou semi-publique privilégiant des modèles automobiles français.

Adopter un plan de circulation à mobilité active.

Élargir les trottoirs en réduisant lorsque nécessaire le stationnement en voirie.

Développer les aires et les cheminements piétons.

Développer massivement la pratique du vélo avec un réseau sécurisé (zones 30, pistes larges intercommunales, carrefours à la hollandaise), une offre publique de vélos en libre-service ou en location longue durée (gratuite pour les 16-20 ans), des stationnements nombreux et sécurisés, des formations à la pratique du vélo et des campagnes de sensibilisation au partage de l’espace public.

Malheureusement à Bondy pratiquement rien de tout cela n’a été mis en œuvre.

Aucune nouvelle piste cyclable ces dernières années.

Appel à rassemblement

Groupe écologiste de Bondy

Appel à la mobilisation

Une tragédie frappe à nouveau Marseille. Mehdi, 20 ans, a perdu la vie, rejoignant son frère Brahim, également emporté par la spirale de violence qui encombre tant de destins. Comme beaucoup d’autres jeunes, ils ont succombé à une brutalité enracinée dans l’inaction et les manquements de nos politiques publiques.

Nous, membres du groupe écologiste de Bondy, adressons notre soutien profond à la famille d’Amine, confrontée à une douleur inimaginable. Ces vies fauchées ne doivent pas tomber dans l’oubli : leur souvenir nous interpelle et impose à l’État, aux institutions, aux élu·es et à chacun·e d’entre nous un devoir d’action immédiate et résolue.

À Bondy, tout comme dans d’autres quartiers, le narcotrafic prospère dans les interstices laissés par le retrait des services publics, l’aggravation des inégalités et l’abandon des jeunes face à l’échec scolaire ou l’absence d’avenir. Cette violence n’est pas une fatalité : elle est le fruit amer du désengagement politique et institutionnel.

Il est temps d’agir. Temps de réinvestir dans nos territoires. Temps de renforcer les services publics. Temps d’accompagner les familles et de soutenir les associations locales. Temps de doter les forces de l’ordre et les enquêteurs des moyens nécessaires pour agir efficacement. Temps de renouer avec la justice et de restaurer la confiance.

Face à ceux qui se parent de violence, de peur ou d’intimidation, nous opposons la solidarité, la dignité et une mobilisation collective sans faille.

C’est pourquoi nous invitons tous les habitant·es, associations, collectifs, familles et jeunes à prendre part à un rassemblement citoyen :

Rendez-vous ce samedi 22 novembre à 12 heures sur la Place du 11 Novembre.

Ensemble, disons non à la violence. Réclamons justice. Défendons la vie et construisons l’avenir de nos villes, pour Bondy, pour Mehdi, Brahim et toutes celles et ceux dont la mémoire impose notre engagement. Leur disparition doit cesser d’être ensevelie sous un lourd silence.

Portons nos voix dans un élan solidaire.

Refusons l’abandon et bâtissons un futur où la peur ne sera plus reine.

BUDGET : RETABLIR LA VERITE

Dans le dernier magazine municipal, de nombreux graphiques démarraient en 2022 et pas en 2019 pour pouvoir comparer avec l’ancienne majorité.  

Pourquoi ? nous vous expliquons tout !

Le budget voté lors du dernier conseil municipal n’est pas le nôtre ! 

La majorité se gargarise d’améliorer une situation qu’ils ont eux-mêmes dégradée.  

Le graphique ci-dessous montre bien l’évolution de la dette. Précisons que c’est un graphique fournit par la municipalité actuelle dans la note explicative du budget : la dette baisse disent-ils : elle est à 103,4 M€ en 2024 mais elle était de 97.2 M€ en 2019 soit une progression de 6 % : belle performance….

Pourtant grâce à la bonne anticipation de la réforme de la taxe d’habitation par l’ancienne municipalité (Stephen Hervé a même qualifié de génie de la finance l’ancien Directeur Générale des Services), c’est près de 4 millions de recettes supplémentaires dont la ville a bénéficié tous les ans depuis 2020. On retrouve ses éléments dans le rapport de la chambre régionale des comptes sur la gestion de 2016 à 2023 :

« L’intervention d’un cabinet de consultant sur la situation financière de la commune en décembre souligne en effet l’amélioration du niveau d’épargne entre 2014 et 2019 avec une épargne nette qui devient positive en 2019. Un endettement en fin de période réduit de 20 M€ par rapport à 2013 est également mentionné, grâce à l’amélioration progressive de l’épargne ».

Surtout, la Chambre, reconnait, page 26, que la stratégie fiscale d’anticipation de la réforme de la suppression de taxe d’habitation génère une confortable cagnotte, « un gain significatif » payé par l’État en faveur des contribuables.  

Une autre difficulté dans l’analyse des chiffres c’est que nous n’avons aucune garantie de fiabilité depuis l’arrêt de la démarche de certification des comptes. Décision annoncée par Stephen Hervé lors du conseil municipal du mois de décembre 2024. Le dernier rapport du commissaire aux comptes disait son impossibilité à certifier les comptes de la ville de Bondy : « Dans ce contexte, à l’issue de nos travaux et au regard du caractère significatif de nos constats sur les Comptes, nous ne sommes pas en capacité d’exprimer une opinion sur les Comptes de la Ville de Bondy ».  

Il n’y a plus aucune transparence et les données budgétaires et fiscales ne sont même plus actualisées sur le site de la ville.

Les factures sont censées être payées dans un délai de 30 jours : c’est la loi mais à Bondy on en est loin : les délais de paiement sont toujours en moyenne de plus de deux mois déstabilisant le tissu économique local. La ville a même connu l’opprobre de passer à l’émission « ça peut vous arriver » de Julien Courbet pour ses impayés… Un mois de facture en attente c’est environ 10 millions de dettes supplémentaires. Cette pratique qui existait par le passé avait été abolie lors de la précédente mandature.

La situation budgétaire est une chose mais si au moins la situation des bondynois s’était améliorée. Là aussi on en est loin : les investissements et notamment le gros entretien renouvellement du patrimoine, ont-eux aussi lourdement chuté. Une moyenne de 13 M€ sur le mandat de Stephen Hervé contre 19 M€ sur le mandat précédent soit un écroulement d’un tiers. C’est la sécurité et le bien-être des usagers, de nos agents publics et de nos enfants qui sont en jeu.

N’oublions pas que le bilan budgétaire du maire de Bondy c’est un budget annulé par le tribunal administratif pour insincérité et un budget retoqué par la Chambre régionale des comptes pour déséquilibre…beau bilan en effet.

Cependant le Maire semble avoir pris la mesure de la gravité de la situation et tente d’y remédier mais à quel prix :

Division par 2 de la subvention de l’ASB,  

Suppression des subventions aux syndicats, pourtant indispensables pour la défense et l’aide aux salariés,

Suppression du contrat de nettoyage des écoles de Bondy mettant les agents de la ville et tous les utilisateurs dans la difficulté,  

Les arriérés de factures perçus en 2024 ont permis une amélioration des recettes mais à quel prix pour les usagers (erreurs nombreuses non rectifiées…).

Nous attendons avec impatience le compte administratif 2024, nous verrons si les chiffres annoncés sont confirmés, si les nouvelles obligations en termes de budget vert sont respectées (obligation de produire une maquette distinguant les dépenses d’équipement favorables à la transition énergétique des dépenses brunes).

DERNIERE MINUTE.

Lors du vote du budget, le 5 avril 2025, une subvention de 600 000 a été voté pour le

CCAS mais au budget du CCAS a été inscrite une subvention de la ville de 1 197 872,29€. Christian Billotte a donc écrit au préfet au nom des élus d’opposition pour dénoncer cette situation illégale.

Rapport développement durable au dernier conseil municipal

Retour sur le dernier conseil municipal

Lors du dernier conseil municipal, il y a eu la présentation du rapport développement durable.

Pendant l’intervention de Claire Cauchemez, élue écologiste, le micro a été coupé. Ce n’est malheureusement pas la première fois.

Est-ce pour cette raison que le premier adjoint n’a répondu à aucune des questions, préférant comme d’habitude une réponse méprisante ?

Ou bien est-ce parce qu’il ne connaît pas ses dossiers ?

En tout cas voici le texte de l’intervention.

Nous avons un rapport qui manque singulièrement de données chiffrées.

D’une manière générale, les actions mentionnées sont à l’initiative de Est Ensemble, de l’État, la Région et il est difficile de distinguer les initiatives de la ville.

En ce qui concerne le patrimoine énergétique communal, dans le rapport 2023, des tableaux permettaient de comparer les consommations d’une année sur l’autre, cette année il n’y en a pas.

Les 7 mesures du plan ont-elles eu un effet ? On ne sait pas. Sont-elles appliquées ? En tout cas pas la mesure 6 qui consiste à éteindre l’éclairage public décoratif à partir de 23h (devant la médiathèque)

Des diagnostics de performance énergétique ont été réalisés mais on n’en sait pas plus.

Pour les déplacements doux, on n’a aucune information sur les actions envisagées une fois le constat fait que certains axes sont difficiles d’accès et que la culture du vélo doit être développée.

Le nombre de pistes cyclables crées par la ville n’est pas mentionné, est-ce parce qu’il n’y en a eu aucune ?

Est-ce qu’il est prévu de relier la ville au réseau du RER vélo ?

468 emplacements de stationnement vélo installés en 2024, c’est le même nombre qu’en 2023, quelle est l’explication ?

Pour les espaces verts, 740 arbres sont en cours de plantation, notamment par Est Ensemble, d’après ce rapport, alors que votre communication par affichage à travers la ville, fait état de 1110 arbres déjà plantés.

On annonce également 750 m² d’espaces désimperméabilisés ou en cours de renaturation, mais le ratio d’espaces verts par habitant reste le même qu’en 2023 (4,4 m2/hab)

Pouvez-vous expliquer ces contradictions ?

La charte de l’arbre est qualifiée avec raison de document essentiel, comment sera-t-elle respectée alors que vous prévoyez l’abattage d’un alignement d’arbres à la Sablière, pour satisfaire à la rentabilité du promoteur ?

Et j’en profite pour demander pourquoi le jardin Robert Grammont est fermé au public ?

Au chapitre soutien et solidarité, on aurait aimé avoir un bilan du label égalité femme/ homme, lancé par la ville en 2022.

Au chapitre renouvellement urbain le rapport n’est pas à jour, malgré l’envoi hier soir tard d’une nouvelle version : on annonce la démolition de la barre d’immeuble avenue Max Dormoy alors qu’elle a déjà été démolie.

Après ces quelques remarques, pouvez-vous nous expliquer comment faire de ce rapport, je cite : « un outil d’évaluation des politiques publiques de la ville en matière de développement durable ?

« Le Maire casse le thermomètre pour ne pas voir sa fièvre ».

Pourquoi ce titre provocateur ?

Parce qu’une nouvelle fois la gestion de notre ville nous inquiète.

Parce que à la suite du rapport accablant présenté lors du dernier conseil municipal, le Maire de Bondy renonce à la certification des comptes.

Un peu d’histoire

La loi NOTRé du 7 août 2015 permet à la Cour des comptes, en collaboration avec les chambres régionales des comptes (CRC), de conduire une expérimentation visant à assurer la régularité, la sincérité et la fidélité des comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements.

En 2017, la ville de Bondy a été sélectionnée pour cette expérimentation et elle a donc soumis ses comptes de l’exercice 2023 à un audit. Cet audit, réalisé par un auditeur externe indépendant, a pour objectif d’émettre une opinion écrite sur la régularité et la sincérité des comptes. L’audit vise à obtenir une assurance raisonnable que les comptes ne comportent pas d’anomalies significatives et qu’ils donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la ville à la clôture de l’exercice 2023.

Un rapport accablant

Le rapport met en lumière plusieurs points qui indiquent une mauvaise gestion de la ville de Bondy :

Contrôle interne insuffisant : Plusieurs dispositifs de contrôle interne ne sont pas documentés ou ne sont pas finalisés, ce qui empêche de s’assurer de la correcte évaluation et de l’exhaustivité des produits et des dépenses.

Processus d’arrêté des comptes perfectible : Les procédures de recensement des charges à rattacher à la clôture de l’exercice sont insuffisantes, ce qui affecte l’exhaustivité des comptes.

Dysfonctionnements organisationnels : Les auditeurs n’ont pas pu obtenir tous les éléments probants nécessaires pour vérifier l’exhaustivité et la réalité des charges de personnel et des charges de fonctionnement.

Fiabilisation des immobilisations : Les travaux de fiabilisation des inventaires des immobilisations corporelles et incorporelles ne sont pas suffisants pour obtenir une assurance raisonnable sur les comptes.

Provisions pour risques et charges : La procédure de suivi des provisions pour risques et charges ne permet pas un recensement exhaustif, ce qui affecte la correcte valorisation des engagements hors bilan.

Devant ce constat alarmant, le Maire de Bondy a annoncé lors du dernier conseil municipal renoncer à poursuivre l’expérimentation ! Elle sera donc abandonnée en 2024. C’est quand même plus simple si personne ne vient juger la gestion de cette ville !

Bondy mérite mieux ! Rejoignez-nous !

lesecologistesbondy@gmail.com

Mobilités douces en panne à Bondy

La mobilité douce est en panne à Bondy.

Plusieurs villes en Ile de France et dans l’hexagone entreprennent une démarche vertueuse de mobilité douce, par la création de pistes cyclables, la création de parcours dédiés au jalonnement piétonnier, en vue de favoriser une mobilité active et de réduire la pollution atmosphérique et la pollution sonore ; à Bondy, tout est à l’arrêt depuis l’année 2020, aucune piste cyclable n’a été créée, hormis un petit bout de piste créé par la SGP rue de la liberté pour faire passer la pilule des nuisances dues aux travaux de la future gare de la ligne 15, et encore, elle sera hors usage pendant ces travaux.

Le jalonnement piétonnier entrepris par le passé n’a pas été poursuivi, dommage car l’initiative avait pour but de favoriser une mobilité active et de réduire l’usage de la voiture dans notre ville.

Pour rappel, la pollution atmosphérique est à l’origine de plusieurs décès prématurés dans notre région et ailleurs. 

Privatisation des transports en commun par la région île de France.

Le projet de privatisation progressive de la RATP par Ile-de-France Mobilités, a été validé le 12 novembre. En laissant la possibilité à des opérateurs privés de se positionner sur l’exploitation des réseaux de bus, cette réforme met en péril la qualité du service et les conditions de travail de 19 000 agents. Elle fragilise l’efficacité et le financement public, alors qu’Ile-de-France Mobilités a déjà dû injecter 90 millions d’euros pour soutenir les opérateurs privés en grande couronne.

Budget 2025 : l’état abandonne le plan vélo.

À cela s’ajoute l’abandon du financement du plan vélo dans le budget prévisionnel 2025 de l’Etat, qui compromet gravement les ambitions en matière de mobilité douce. En renonçant aux 304 millions d’euros destinés au « Fonds mobilités actives », le gouvernement prive les collectivités locales des moyens nécessaires pour développer des infrastructures cyclables. Plus de 400 projets d’aménagement sont menacés en France, et avec eux, l’espoir de faire du vélo un mode de transport de premier plan.

Pour rappel, la pollution atmosphérique est à l’origine de plusieurs décès prématurés dans notre région et ailleurs.  

Conseil municipal du samedi 5 octobre

A l’ordre du jour, budget, situation du personnel, nouvelle école, cantine et tennis.

La décision modificative budgétaire prévoit 500 000€ de dépenses en moins pour le personnel cela correspond à environ une quinzaine de postes supprimés, nous constatons que la municipalité continue de maltraiter le personnel et fait encore des économies sur son dos. Cette décision est à mettre en lien avec les publications des syndicats qui font état d’un réel mal-être réel chez le personnel. Cette DM corrige les chapitres énergie et restauration. Des rectifications nécessaires qui aurait pu être évitées si les remarques de Christian Billotte, lors du vote du budget, avaient été prises en compte. Rappelons également le mécontentement des parents à propos de la facturation de la restauration scolaire.  Une DM, nécessaire évidemment, mais dès le vote du budget, les recettes auraient pu être mieux ajustées ainsi que les dépenses.

C’est ensuite l’approbation du tableau des effectifs du personnel qui est soumis au vote des conseillers. On note 91 créations de postes supplémentaires mais pas de délibération au Conseil municipal qui en faisait état. On peut signaler également qu’il y a 48% de contractuels parmi les cadres. On est loin de la déprécarisation vantée par le Maire. Sur les 70 agents qui interviennent dans les écoles, seuls 4 agents ont le grade d’ATSEM, un réel problème de formation se pose.  Les postes de mise à disposition du CCAS ne figurent pas dans ce tableau. Dans le service des ressources humaines, 6 agents sont partis sur les 30 postes c’est donc 20% de personnels en moins !

Comme l’a rappelé Christian Billotte, ce tableau n’est pas conforme à celui qui a été présenté dans le compte administratif. Le maire comme d’habitude répond que c’est à cause des erreurs de l’ancienne municipalité. Pendant combien de temps dès que quelque chose ne va pas ce sera la faute de l’ancienne municipalité ?

Le Maire ensuite met en place une mission d’évaluation et d’information en matière de restauration collective. L’opposition, bien que cette création semble un piège, siégera dans cette commission. La prochaine tribune des élus d’opposition, dans le Bondy Mag, reviendra largement sur ce sujet, en particulier sur les factures de cantine, la réduction drastique de personnel et la détérioration des conditions de travail dans les écoles.

À propos d’école nous devons signaler une intervention une nouvelle fois mensongère d’un conseiller municipal sur l’ouverture de la nouvelle école Camille Claudel.

Entendre dire qu’en 2019 il n’y avait que quelques esquisses, cela relève d’un réel mépris envers tous ceux qui ont travaillé sur le projet. Des élues bien sûr, en particulier Noria Mazouzi et Claire Cauchemez, mais aussi des enseignants, des parents d’élèves et les équipes administratives et techniques de la ville y ont travaillé lors de nombreuses réunions de 2017 à 2020 ! Le financement de ce groupe scolaire était également prévu puisque l’ancienne majorité avait permis d’obtenir près de 4 millions par an de recette supplémentaires grâce à sa bonne anticipation de la réforme fiscale de la taxe d’habitation.

https://www.lepenhuel.net/bondy-groupe-scolaire

Une délibération permettra à la commune de confier la gestion des équipements du tennis Maurice Petitjean dans le cadre d’un Bail Emphytéotique Administratif. En échange d’investissement (construction de 6 terrains de paddle), la société Players aura à sa disposition pendant 30 ans tout l’équipement contre le versement d’une redevance symbolique de 20 000€ par an. Cet équipement, actuellement public, deviendrait privé.

Ce projet apparaît séduisant au premier abord mais il se heurte à de nombreuses questions.

Comme l’a souligné Christian Billotte la société Players, créée en 2010, n’a pas fourni de bilan de 2010 à 2016 et a connu des reports de présentation de bilan de 2017 à 2023 et donc nous sommes en droit de nous interroger sur la solidité financière de cette entreprise qui est la seule à avoir répondu à l’appel de la municipalité.

Claire Cauchemez a ensuite fait part de ses inquiétudes sur le respect du PLUI, une partie du site étant classée en zone naturelle (constructions limitées à 4 mètres). Les alignements d’arbres remarquables seront-ils préservés ?

En réponse le Maire a ensuite précisé que la société Player ne s’occuperait que du paddle et que c’est la ville qui continuerait à gérer les installations du tennis, un nouveau prestataire devant reprendre la gestion du restaurant. Ce qui est en contradiction avec le texte de la promesse de bail emphytéotique administratif qui était présenté. A la mairie de Bondy, on n’est plus à une incohérence près.

Quant au PLUI nous n’avons aucune inquiétude à avoir dixit Mr Hervé, en revanche aucune réponse sur les arbres.

Ce projet en l’état est donc bien inquiétant, les élus de l’opposition ont bien sûr voté contre. Après l’abandon du projet de dojo et salle d’armes, l’abandon du projet de piscine, cette municipalité montre son incapacité à mener des investissements d’envergure dans le sport.

Ce Conseil s’est ensuite terminé par une question orale de l’opposition sur la coopération décentralisée et l’aide apportée à la commune d’AL-RAM en Palestine. Si la subvention votée a bien été versée, le projet de coopération reste malheureusement au point mort.

Conseil municipal du 6 avril 2024 : 8% d’augmentation de la cantine scolaire ….

À l’ordre du jour du dernier conseil municipal entre autre, le budget, un vœu de soutien à tous ceux qui luttent pour obtenir un plan de relance pour l’éducation en Seine Saint-Denis et une question orale relayée au nom du collectif anti-nuisances de Bondy.

Ce budget n’est pas le nôtre en effet comme l’a souligné Christian Billotte lors du Conseil municipal. Si l’autofinancement est en hausse et nous ne pouvons que nous en féliciter, à quel prix arrive-t- on à ce résultat.

Ce budget est insincère : par exemple baisse de 1 million de l’électricité, baisse de 366 000€ pour le chauffage alors que les prix flambent….

Un budget qui va impacter fortement notre patrimoine : réparation des bâtiments -300000€, réparation de la voirie -466000€, maintenance du patrimoine -726000€ …

En revanche les crédits des fêtes et cérémonies doubles passant de 212000€ à 424000€.

Le charges de personnel diminuent de 128000€ malgré la revalorisation du point d’indice… en fait cela va entrainer de 30 à 50 postes en moins.

La dette : en 2023 l’endettement a augmenté de près 3,5 M€. Entre 2019 et 2023 une hausse de la dette de 11,4 millions soit 11,5% malgré des suppléments de recette d’environ 4M par an grâce à l’ancienne municipalité qui avait anticipé la réforme de la taxe d’habitation.

Ce budget supprime les subventions aux unions locales des syndicats, divise par 2 la subvention de l’ASB (On est passé de 1,2 M à 600k€ en 3 ans), ne fait pas de l’écologie une priorité… Ce budget n’est pas le nôtre. Les élus de l’opposition ont voté contre.

Pour retrouver les interventions de l’opposition cliquez sur ce lien https://www.youtube.com/watch?v=R-689MPidOY

 et allez directement à la 40ème minute.

Ce conseil était également l’occasion de soutenir les personnels, parents d’élèves qui se battent pour obtenir un plan d’urgence pour l’éduction en Seine Saint-Denis. Christian Billotte a proposé un vœu au nom des élus d’opposition. La majorité municipale en a proposé une autre version qui ne remettait pas en cause la gestion des bâtiments. C’est dommage mais c’est quand même une avancée puisque c’est la première fois que le Maire s’exprimait pour soutenir ce mouvement.

Les élus d’opposition ont également posé une question ouverte.

Il y a bientôt un an, les associations Environnement 93, MNLE, Bondy Autrement et Bondy Écologie obtenaient lors d’un procès contre la SGP au tribunal administratif que cette dernière revoie sa copie. Le collectif anti nuisance (dont les associations citées étaient les porte-parole) n’a toujours pas de nouvelles concernant cette décision. La SGP semble s’asseoir sur la décision du tribunal.

Sachant que ni le collectif, ni les associations ne peuvent poser de questions au conseil municipal, les élu-e-s de l’opposition se sont proposés de le faire.

La réponse du Maire à 4h02 sur le même lien : https://www.youtube.com/watch?v=R-689MPidOY