Eau : Réunion publique à Bondy

Réunion publique sur l’eau à Est-Ensemble.

Mardi 28 janvier à 19h00 à la salle des fêtes de la mairie.

Il y a certes des bondynois qui rencontrent des problèmes de facturation mais depuis que la gestion est publique et n’est plus gérée par Véolia le prix de l’eau a baissé, ce sont les taxes qui ont augmenté. Taxes qui ne sont pas la volonté de la régie publique et que nous aurions dues payer de toute façon avec VEOLIA.

Stéphen Hervé et son équipe était contre la gestion publique. Ils préfèrent la gestion privée qui permet d’enrichir les actionnaires. Les écologistes ont pesé pour que nous passions à une régie publique avec Est Ensemble, gestion plus favorable aux consommateurs. Ce n’est pas le moment de reculer.

Venez nombreux à cette réunion pour vous informer et donner votre avis.

Si le sujet vous intéresse nous vous conseillons ces deux articles :

Mobilités douces en panne à Bondy

La mobilité douce est en panne à Bondy.

Plusieurs villes en Ile de France et dans l’hexagone entreprennent une démarche vertueuse de mobilité douce, par la création de pistes cyclables, la création de parcours dédiés au jalonnement piétonnier, en vue de favoriser une mobilité active et de réduire la pollution atmosphérique et la pollution sonore ; à Bondy, tout est à l’arrêt depuis l’année 2020, aucune piste cyclable n’a été créée, hormis un petit bout de piste créé par la SGP rue de la liberté pour faire passer la pilule des nuisances dues aux travaux de la future gare de la ligne 15, et encore, elle sera hors usage pendant ces travaux.

Le jalonnement piétonnier entrepris par le passé n’a pas été poursuivi, dommage car l’initiative avait pour but de favoriser une mobilité active et de réduire l’usage de la voiture dans notre ville.

Pour rappel, la pollution atmosphérique est à l’origine de plusieurs décès prématurés dans notre région et ailleurs. 

Privatisation des transports en commun par la région île de France.

Le projet de privatisation progressive de la RATP par Ile-de-France Mobilités, a été validé le 12 novembre. En laissant la possibilité à des opérateurs privés de se positionner sur l’exploitation des réseaux de bus, cette réforme met en péril la qualité du service et les conditions de travail de 19 000 agents. Elle fragilise l’efficacité et le financement public, alors qu’Ile-de-France Mobilités a déjà dû injecter 90 millions d’euros pour soutenir les opérateurs privés en grande couronne.

Budget 2025 : l’état abandonne le plan vélo.

À cela s’ajoute l’abandon du financement du plan vélo dans le budget prévisionnel 2025 de l’Etat, qui compromet gravement les ambitions en matière de mobilité douce. En renonçant aux 304 millions d’euros destinés au « Fonds mobilités actives », le gouvernement prive les collectivités locales des moyens nécessaires pour développer des infrastructures cyclables. Plus de 400 projets d’aménagement sont menacés en France, et avec eux, l’espoir de faire du vélo un mode de transport de premier plan.

Pour rappel, la pollution atmosphérique est à l’origine de plusieurs décès prématurés dans notre région et ailleurs.  

Ligne 15 : réunion publique le 7 novembre

La Société du Grand Paris organise une réunion le jeudi 7 novembre. Les écologistes ont déjà apporté leur contribution à l’enquête publique et ils ont, entre autres, dénoncé le projet de circulation des camions qui est dangereux et inacceptable.

D’autre part Monsieur Mehmet Yazar vient d’être expulsé de sa maison par la force armée. Il a eu quelques minutes pour partir de sa maison avec une valise. Il serait logé temporairement dans un hôtel pendant 2 semaines. Cette situation est intolérable et inhumaine.

Il faut que les citoyens de Bondy soient nombreux à cette réunion. Nos revendications sont légitimes. Elles doivent être entendues.

Oui au nouveau métro, non à des projets menés sans concertation avec les habitants.

Enquête publique ligne 15 Est, l’avis déposé lors de l’enquête publique par Les Ecologistes Bondynois.

La ligne 15 Est a été déclarée d’utilité publique le 13 février 2017 à la suite d’une enquête publique. Cette DUP a été modifiée le 20 juin 2018 puis le 2 décembre 2021, également après enquête publique. L’enquête publique en cours concerne la régularisation de la DUP demandée par un jugement du tribunal administratif de Montreuil et concerne le chantier de la gare de Bondy, sur les trois points suivants :

  • Un plan précis de circulation des poids lourds chargés de l’approvisionnement et de l’évacuation des déblais du chantier de la gare de Bondy.
  • Des données relatives aux incidences sur la qualité de l’air induite par des flux de poids lourds sur les axes routiers locaux au sein du secteur de la gare de Bondy.
  • Des mesures pour éviter, réduire ou compenser les nuisances sonores à proximité immédiate de la crèche Janusz Korczak.

La régularisation de la DUP présentée par la SGP est inacceptable, ce dossier présenté à l’enquête publique est bâclé, nous émettons un avis défavorable à ce projet pour les raisons suivantes :

La SGP ne tient pas compte des solutions alternatives proposées par les riverains et par les associations environnementales.

Le plan de circulation présenté par la SGP est catastrophique, il emprunte le chemin le plus long, passe par des rues étroites, impacte plusieurs établissements scolaires, des sites sportifs et de façon générale, des milliers d’habitants des villes de Bondy, de Villemomble, des Pavillons-sous-Bois et de Noisy le Sec, génère des nuisances sonores, des pollutions atmosphériques dans un secteur déjà pollué.

Ce projet génère 3 fois plus de pollution que les projets précédents.

Le dossier G6 de cette enquête publique ne donne pas la superficie destinée à la zone de stockage de matériaux et aux fosses à déblais avant évacuation. Aucune indication n’est donnée sur l’évacuation des déchets générés par la démolition des immeubles ICF, aucune information sur le mode d’évacuation. Les mesures de pollution ne doivent pas se limiter au secteur de la gare de Bondy, elles doivent être étendues sur tout le plan de circulation.

La nouvelle étude présentée dans ce dossier donne une évaluation du volume des déblais inférieure de près de 30% par rapport aux études précédentes sans aucune justification.

Le circuit des camions toupies sur Bondy Sud n’est pas justifié, il doit être supprimé.

Le lavage de ces camions doit être considéré comme une pollution industrielle et doit avoir un traitement spécifique pour ne pas polluer la nappe phréatique.

L’information du public pour cette enquête n’est réalisée que sur la commune de Bondy, alors que les communes de Villemomble, des Pavillons-sous-Bois et de Noisy le Sec sont également concernées par le plan de circulation présenté, cette information du public n’est pas conforme aux préconisations de l’article R123-11 du code de l’environnement, l’enquête publique doit être étendue aux communes riveraines de Bondy.

Conseil municipal du samedi 5 octobre

A l’ordre du jour, budget, situation du personnel, nouvelle école, cantine et tennis.

La décision modificative budgétaire prévoit 500 000€ de dépenses en moins pour le personnel cela correspond à environ une quinzaine de postes supprimés, nous constatons que la municipalité continue de maltraiter le personnel et fait encore des économies sur son dos. Cette décision est à mettre en lien avec les publications des syndicats qui font état d’un réel mal-être réel chez le personnel. Cette DM corrige les chapitres énergie et restauration. Des rectifications nécessaires qui aurait pu être évitées si les remarques de Christian Billotte, lors du vote du budget, avaient été prises en compte. Rappelons également le mécontentement des parents à propos de la facturation de la restauration scolaire.  Une DM, nécessaire évidemment, mais dès le vote du budget, les recettes auraient pu être mieux ajustées ainsi que les dépenses.

C’est ensuite l’approbation du tableau des effectifs du personnel qui est soumis au vote des conseillers. On note 91 créations de postes supplémentaires mais pas de délibération au Conseil municipal qui en faisait état. On peut signaler également qu’il y a 48% de contractuels parmi les cadres. On est loin de la déprécarisation vantée par le Maire. Sur les 70 agents qui interviennent dans les écoles, seuls 4 agents ont le grade d’ATSEM, un réel problème de formation se pose.  Les postes de mise à disposition du CCAS ne figurent pas dans ce tableau. Dans le service des ressources humaines, 6 agents sont partis sur les 30 postes c’est donc 20% de personnels en moins !

Comme l’a rappelé Christian Billotte, ce tableau n’est pas conforme à celui qui a été présenté dans le compte administratif. Le maire comme d’habitude répond que c’est à cause des erreurs de l’ancienne municipalité. Pendant combien de temps dès que quelque chose ne va pas ce sera la faute de l’ancienne municipalité ?

Le Maire ensuite met en place une mission d’évaluation et d’information en matière de restauration collective. L’opposition, bien que cette création semble un piège, siégera dans cette commission. La prochaine tribune des élus d’opposition, dans le Bondy Mag, reviendra largement sur ce sujet, en particulier sur les factures de cantine, la réduction drastique de personnel et la détérioration des conditions de travail dans les écoles.

À propos d’école nous devons signaler une intervention une nouvelle fois mensongère d’un conseiller municipal sur l’ouverture de la nouvelle école Camille Claudel.

Entendre dire qu’en 2019 il n’y avait que quelques esquisses, cela relève d’un réel mépris envers tous ceux qui ont travaillé sur le projet. Des élues bien sûr, en particulier Noria Mazouzi et Claire Cauchemez, mais aussi des enseignants, des parents d’élèves et les équipes administratives et techniques de la ville y ont travaillé lors de nombreuses réunions de 2017 à 2020 ! Le financement de ce groupe scolaire était également prévu puisque l’ancienne majorité avait permis d’obtenir près de 4 millions par an de recette supplémentaires grâce à sa bonne anticipation de la réforme fiscale de la taxe d’habitation.

https://www.lepenhuel.net/bondy-groupe-scolaire

Une délibération permettra à la commune de confier la gestion des équipements du tennis Maurice Petitjean dans le cadre d’un Bail Emphytéotique Administratif. En échange d’investissement (construction de 6 terrains de paddle), la société Players aura à sa disposition pendant 30 ans tout l’équipement contre le versement d’une redevance symbolique de 20 000€ par an. Cet équipement, actuellement public, deviendrait privé.

Ce projet apparaît séduisant au premier abord mais il se heurte à de nombreuses questions.

Comme l’a souligné Christian Billotte la société Players, créée en 2010, n’a pas fourni de bilan de 2010 à 2016 et a connu des reports de présentation de bilan de 2017 à 2023 et donc nous sommes en droit de nous interroger sur la solidité financière de cette entreprise qui est la seule à avoir répondu à l’appel de la municipalité.

Claire Cauchemez a ensuite fait part de ses inquiétudes sur le respect du PLUI, une partie du site étant classée en zone naturelle (constructions limitées à 4 mètres). Les alignements d’arbres remarquables seront-ils préservés ?

En réponse le Maire a ensuite précisé que la société Player ne s’occuperait que du paddle et que c’est la ville qui continuerait à gérer les installations du tennis, un nouveau prestataire devant reprendre la gestion du restaurant. Ce qui est en contradiction avec le texte de la promesse de bail emphytéotique administratif qui était présenté. A la mairie de Bondy, on n’est plus à une incohérence près.

Quant au PLUI nous n’avons aucune inquiétude à avoir dixit Mr Hervé, en revanche aucune réponse sur les arbres.

Ce projet en l’état est donc bien inquiétant, les élus de l’opposition ont bien sûr voté contre. Après l’abandon du projet de dojo et salle d’armes, l’abandon du projet de piscine, cette municipalité montre son incapacité à mener des investissements d’envergure dans le sport.

Ce Conseil s’est ensuite terminé par une question orale de l’opposition sur la coopération décentralisée et l’aide apportée à la commune d’AL-RAM en Palestine. Si la subvention votée a bien été versée, le projet de coopération reste malheureusement au point mort.

Conseil municipal du 14 décembre 2017 : intervention de Claire Cauchemez sur la Trame Verte et Bleue

Madame la Maire, Mesdames et messieurs mes chèr-e-s collègues,

La Trame Verte et Bleue est un document d’aménagement du territoire, intégré dans le Projet d’aménagement et de développement durable qui s’intéresse aux corridors, ou continuités écologiques, d’un territoire.

C’est un outil créé lors des lois Grenelle, elle a pour ambition : « d’enrayer la perte de biodiversité, de maintenir et restaurer ses capacités d’évolutions et préserver les services rendus ».

Avant de parler de ses incidences sur notre commune, permettez-moi, pour en situer les enjeux, de redire certaines réalités de notre monde actuel. Les scientifiques (biologistes, entomologistes) du monde entier s’accordent désormais à dire que nous vivons actuellement la 6 ème extinction de masse des espèces. La 5ème était celle des dinosaures… Nous savons ce qu’ils sont devenus à quelques très rares exceptions près !

Dans une étude de juillet 2017, des chercheurs d’universités nord américaines et mexicaines évoquent la menace « d’un anéantissement biologique » après avoir étudié la diminution sidérante des individus au sein de 27 000 espèces vertébrés. Parmi les espèces en très grand danger, vous avez certainement déjà entendu parler des ours polaires, des orangs outangs, des guépards ou encore des lions d’Afrique. Mais peut-être ne savez-vous pas que cette menace pèse aussi sur des espèces que nous avons l’habitude d’observer près de chez nous. Une espèce d’oiseaux sur 3 est menacée et parmi elles, le chardonneret, le moineau friquet, le bruant jaune. Mais aussi les amphibiens, les poissons d’eau douce (1 espèce sur 5)! Peut-être aussi, avez-vous remarqué que l’été, dans nos massifs de fleurs, il y avait beaucoup moins de papillons que lorsque nous étions, tous, enfants !

À tous égards, on parle désormais d’un effondrement du monde sauvage en termes de population. Il y a donc urgence à agir. Préserver la nature, mais aussi créer les conditions pour qu’elle puisse se régénérer, autrement dit « renaturer la ville ».

Cette trame verte et bleue qui traverse notre ville du nord au sud, est la déclinaison au niveau communal du Schéma de cohérence Écologique de la Région et de la TVB d’Est Ensemble. Elle met en lumière les facteurs à prendre en considération dans tous nos projets d’aménagement :

– les noyaux primaires – qui sont les zones à protéger de façon impérative : celles où les espèces dorment, mangent et se reproduisent. Nous y trouvons sans surprise le bois de Bondy, la Parc de la Mare à la Veuve et le canal de l’Ourcq pour ce qui concernent les espèces aquatiques ;

– les noyaux secondaires – où les espèces n’ont pas assez d’espace, ou de tranquillité, pour se reproduire, mais où elles trouvent à se restaurer ;

– les corridors continus – c’est à dire les passages où les espèces peuvent se déplacer sans danger d’un noyau à l’autre, de Villemomble à Aulnay Sous Bois ;

– les corridors discontinus – autrement dit, les cheminements qu’il va falloir recréer pour que les espèces puissent évoluer d’un noyau à l’autre.

Vous comprendrez dès lors que nos actions, en termes d’aménagement du territoire, vont avoir à se focaliser selon deux axes :

1) protéger et renforcer les noyaux existants ;

2)  travailler à recréer des continuités pour protéger les habitats favorables au développement des espèces locales.

Le PLU sera incontournable avec en complément le référentiel d’aménagement durable mais d’autres outils développés par notre ville et le tissu associatif existent par exemple :

Le permis de végétaliser et les jardins partagés qui permettent aux habitants de participer concrètement au retour de la nature en Ville,

La charte de l’arbre pour protéger et soigner nos arbres,

Les actions de Bondy Ecologie avec Vigie Nature sous la houlette du Muséum National d’Histoire Naturelle pour identifier les espèces végétales et animales,

Sans oublier la protection de notre trame bleue bondynoise qui est considérée comme l’un des principaux corridors alluviaux en contexte urbain à restaurer.

Il s’agit tout simplement de gérer différemment les eaux pluviales, à ciel ouvert, comme sur la place de la division Leclerc avec pour triple intérêts de prévenir les risques d’inondation et de pollution tout en rafraichissant la ville.

Toutes ces actions, bien entendu, ne peuvent avoir du sens que si on prend cette trame réellement en compte dans nos aménagements à venir. On peut regretter que la loi ne prévoie pas des servitudes écologiques mais c’est avec la plus grande détermination, le plus grand sérieux que nous mesurons notre responsabilité dans ce domaine.

Merci aux services et à Est-Ensemble pour ce travail.

L’Arrêt de la prime pour l’achat d’un VAE est un contre-signal désastreux.

CLUB DES VILLES ET TERRITOIRES CYCLABLES

Assises nationales de la mobilité

L’Arrêt de la prime pour l’achat d’un VAE est un contre-signal désastreux.
 « Circulez, autrement qu’à vélo, y a rien à voir… nous dit le Gouvernement au démarrage des Assises nationales de la mobilité ! »

Communiqué du Président du Club des villes et territoires cyclables, Pierre Serne

« Les Assises de la mobilité, annoncées par le Président de la République en juillet et lancées par le Premier ministre la semaine dernière à Paris, viennent de commencer, pour trois mois, et qu’apprend-t-on hier ? Que le gouvernement a décidé de ne pas prolonger la prime pour l’achat d’un VAE mise en place il y a seulement quelques mois ! Pour quelles raisons ? Mystère sinon le fait que le bonus semblerait « trop bien marcher ». Donc on le supprime. Cherchez l’erreur.
Pourquoi se hâter ainsi sur une mesure sans l’évaluer ? Nous l’ignorons. Le Gouvernement a-t-il pris connaissance des nombreux travaux, notamment ceux de l’Ademe, qui ont mis en évidence l’impact des incitations économiques en général sur l’usage du vélo et celui très considérable du VAE sur le transfert modal de la voiture individuelle vers cette solution de mobilité? Manifestement non ! Nous ne cessons pourtant de rappeler les bénéfices multiples, évalués, de l’usage du VAE en terme d’environnement, de santé publique et d’emploi. Le VAE étend le domaine d’emploi du vélo, en touchant des personnes jusqu’alors éloignées de ce mode : les actifs, les femmes, les personnes de plus de 50 ans, les personnes souffrant de handicap. De plus, les autres modes aidés par l’Etat, voiture et 2RM, sont-ils soumis à la même exigence vis-à-vis du rapport coût/bénéfice des bonus dont ils bénéficient ? La réponse est tout simplement non !


30 VAE vs 1 voiture électrique
Avec une prime pour l’achat d’une voiture électrique, on finance la prime pour 30 vélos à assistance électrique. Mais c’est sur le maintien de l’aide à l’achat de ce dernier qu’il était manifestement urgent que le Gouvernement cogne. L’enjeu n’est donc manifestement pas les économies réalisées.
Plus encore cette décision a aussi une portée symbolique, inévitablement, dans le contexte de démarrage des Assises de la mobilité. Le symbole – quel symbole – d’une nouvelle approche de l’économie de la mobilité du quotidien ? Car c’est bien ce qui soulève notre indignation : comment peut-on prendre une telle décision dans un contexte de concertation large à laquelle tous les acteurs sont invités. Les conclusions des Assises seraient-elles, dès lors, déjà écrites ?
En plus de la décision, de ses conséquences sur le ralentissement à craindre de l’essor du VAE (et de toute la filière économique créatrice d’emplois locaux qui se structurait) qui entraine dans sa roue le vélo en général comme solution de mobilité pour les territoires – tous les territoires y compris périurbains et ruraux -, ce sont en effet les modalités de la concertation qui s’engage qui interpellent.

A partir de là, légitimement, se pose pour les acteurs des mobilités actives que nous sommes la question : faut-il participer aux Assises de la mobilité pendant les trois prochains mois ? Est-ce bien nécessaire ?
Après un si mauvais signal de départ, nous attendons du Gouvernement qu’il apporte des réponses à cette question et surtout des engagements (puisqu’après tout la loi de finances n’est pas encore votée) notamment à 11 jours de l’ouverture des Rencontres nationales du transport public et de notre 21e congrès national à Marseille. »

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> Le 21e congrès du Club des villes et territoires cyclables aura lieu à Marseille du 10 au 12 octobre dans le cadre des Rencontres nationales du transport public.
Programme sur www.villes-cyclables.org

Le Club des villes et territoires cyclables, réseau de collectivités territoriales, créé en 1989 par 10 villes pionnières, rassemble aujourd’hui plus de 1 500 collectivités territoriales : communes, agglomérations, départements, régions. Les élus réunis au sein du Club agissent pour développer l’usage du vélo au quotidien – mode de transport à part entière -, les modes actifs et les politiques de mobilité et d’aménagement urbain durables.

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