COMMUNIQUE DE PRESSE EELV&A
Face à la rumeur persistante d’une probable augmentation du passe Navigo qui semble l’objet d’une prochaine table ronde prévue sur le financement des transports et la tarification le 7 mars, les élu-es régionaux écologistes tiennent à rappeler leur opposition à une forte augmentation du Passe Navigo.
Pour Pierre Serne, ancien Vice-président aux transports franciliens et administrateur du STIF, « Valérie Pécresse qui avait lié toute augmentation des tarifs à une amélioration préalable de l’offre et de la qualité de service pour les usagers est encore une fois en train de renier ses promesses. Non seulement pas une seule de ces fameuses 700 rames neuves promises n’est entrée dans le réseau mais Mme Pécresse a stoppé les renforts d’offre bus notamment en grande couronne, » rappelle l’élu qui souligne que 2016 est une année blanche en 2016 de ce point de vue. Plus grave, pour les écologistes, cette annonce coïncide avec l’annonce des résultats de la régularité des transports en commun pour le 2ème semestre 2016 qui sont en très nette régression sur tous les modes par rapport à 2015. Pour l’élu, « Mme Pécresse fait carton plein dans le reniement vis-à-vis des usagers et des électeurs ».
Pour les écologistes, le tour de passe-passe qui veut faire croire que l’augmentation des tarifs aidera directement à mieux investir est un tout simplement un leurre : « C’est fondamentalement faux. Ce ne sont pas les mêmes caisses et il n’y a pas de vases communicants », rappelle Mounir Satouri, président du groupe écologiste qui considère que « le nouvel exécutif pratique un hold-up répété sur les usagers. Si à terme, avec le Grand Paris, il y a un besoin, réel, de nouvelles recettes d’exploitation pour le STIF, il devrait plutôt être envisagé ailleurs, » rappelle l’élu qui souligne que d’autres sources de recettes existent pour les transports.
Ces deux élus, anciens négociateurs du Passe Navigo tiennent également à rappeler que le tarif unique était un gage d’unité entre tou-tes les Francilien-nes. Son intérêt et son attractivité sont aussi liés à son tarif qui doit rester abordable pour les ménages. « Avec la fin de la gratuité pendant les pics de pollution qui pèse déjà sur une partie des Franciliens, Mme Pécresse récidive et pénalise une fois encore les usagers, mais aussi notre environnement. »
Marion JEUNE
Directrice de Cabinet
Groupe EELVA – Conseil Régional IDF
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